Née le 30 octobre 1887 à Javerdat (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; ferblantière ; victime civile.

Léontine Beaubelicou
Léontine Beaubelicou
crédit : MémorialGenWeb
Léontine Beaubelicou
Léontine Beaubelicou
crédit : Isabel Val Viga
Quincaillerie Léontine Milord, Oradour-sur-Glane
Quincaillerie Léontine Milord, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Quincaillerie Léontine Milord, Oradour-sur-Glane
Quincaillerie Léontine Milord, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Milord, cimetière Oradour-sur-Glane
plaque famille Milord, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Léontine Beaubelicou était la fille de Léonard (né le 31 octobre 1861, à Vaulry et décédé le 8 novembre 1927, à Oradour-sur-Glane), meunier, et de son épouse Marie Françoise née Blanchon (née le 23 octobre 1861, à Javerdat). Ses parents s’étaient mariés le 9 septembre 1885 à Javerdat.
Le 23 avril 1914 à Oradour-sur-Glane, elle épousa Auguste Milord (né le 21 mai 1884, à Oradour-sur-Glane et décédé le 18 septembre 1933, à Limoges), ferblantier. De cette union naquit deux garçons, François Léonard René* (né le 16 février 1915) époux de Juliette Hermine Vignal* et parents de Robert François*, Jean Aimé François (né le 13 novembre 1927 et décédé le 19 mars 1928), à Oradour-sur-Glane.
Elle était domiciliée au Bourg d’Oradour-sur-Glane, où elle tenait une Quincaillerie.
Elle était la belle-sœur de Léonard Milord* époux de Mélanie Marguerite née Gourinat*, parents de Victor Léon* époux de Mélanie Hélène Brun* (parents de Nicole* et de Marie-Claude*), frère de son époux décédé.
L e 10 juin 1944, son fils et sa famille domiciliés à Oullins, étaient venus à Oradour-sur-Glane pour célébrer le baptême de leur fils en famille.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa belle-fille, son petit-fils, sa belle-soeur, ses neveux et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son beau-frère, son neveu furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son fils fut mitraillé puis brûlé dans la Boulangerie Bouchoule dans laquelle des hommes furent massacrés, son corps fut identifié.
Léontine Beaubelicout obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Sa mère décède le 2 avril 1946 à Javerdat.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements.

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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