BEAUDET Jean

Jean Baudet était le fils de Martial (né le 4 juillet 1853, à Blondet décédé le 17 novembre 1926, à Cieux), et de son épouse Valérie née Lestieux (née le 26 février 1860 et décédée le 20 septembre 1910, à Cieux), cultivateurs au village de Chantegros. Ses parents s’étaient mariés le 26 mars 1878 à Cieux.
Mobilisé le 3 août 1914 dans le 107e RI de Limoges, il fut blessé par balle à l’épaule droite le 28 août 1914 à Rocquigny (Ardennes) et fait prisonnier. Il resta en captivité en Allemagne jusqu’au 10 janvier 1919.
Le 20 novembre 1920 à Oradour-sur-Glane, il épousa Marie-Louise Mélier* (née le 9 novembre 1896, à Saint-Brice-sur-Vienne), gantière. Le couple eut une fille, prénommée Angèle Marcelle* (née le 24 mai 1921, à Oradour-sur-Glane).
Il était domicilié avec sa famille au Bourg d’Oradour-sur-Glane, où il travaillait pour la cimenterie de sa belle-sœur Mélanie Mélier* veuve de Pierre Dagoury.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son épouse, sa fille, sa belle-sœur, ses nièces furent brûlées dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Jean Baudet obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane