Né le 15 novembre 1910 à Pontgibaud (Puy-de-Dôme), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; agent technique ; victime civile.

Jean, Eugène Binet
Jean, Eugène Binet
crédit : MémorialGenWeb
Maison Binet, Ecole des filles, Oradour-sur-Glane
Maison Binet, Ecole des filles, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Ecole des filles, Oradour-sur-Glane
Ecole des filles, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Binet - Gibaud - Ragot, Ecole des filles, Oradour-sur-Glane
plaque famille Binet - Gibaud - Ragot, Ecole des filles, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Binet - Gibaud - Ragot, cimetière, Oradour-sur-Glane
plaque famille Binet - Gibaud - Ragot, cimetière, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Jean Binet était le fils de Victor Louis (né le 25 août 1873, à Saint-Pardoux), brigadier de gendarmerie à cheval, et de son épouse Marie Lucie née Mouton (née le 27 juin 1874, à Condat-en-Combraille, Puy de dôme). Ses parents s’étaient mariés le 31 janvier 1910 à Riom (Puy de Dôme).
Le 2 juin 1936 à Limoges, il épousa Andrée Anna Gibaud* (née le 5 mars 1914, à Nexon), institutrice, fille d’Amédée et de son épouse Louise née Ragot*. De cette union naquit un garçon prénommé Jean-Pierre* (né le 14 avril 1937, à Limoges).
Son épouse devint en septembre 1939, directrice de l’école des filles à Oradour-sur-Glane.
Il était domicilié au Bourg d’Oradour-sur-Glane, dans l’enceinte de l’école.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son épouse, son fils et sa belle-mère furent brûlés dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Jean Binet obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Sa mère décède le 6 février 1962 à Saint-Pardoux (Puy-de-Dôme).
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — Mémorial GenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements.

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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