BOIS Madeleine

Madeleine Bois était la fille d’Henri Pierre (né le 2 décembre 1902, à Bellac), négociant en vin, et de son épouse Agathe Jeanne née Peyroux (née le 5 février 1911, à Oradour-sur-Glane). Ses parents s’étaient mariés le 26 avril 1930 à Oradour-sur-Glane. Il était veuf en premières noces d’Angèle Marie Jeanne (née le 2 octobre 1906 et décédée le 8 février 1929, à Oradour-sur-Glane) qu’il avait épousé le 21 février 1925 à Oradour-sur-Glane, sœur de sa seconde épouse.
De ces unions naquirent six enfants, Anne Marie (née le 4 janvier 1929, à Nieul), Jean Pierre (né le 30 janvier 1931), Albert Jean Baptiste (né le 28 décembre 1933 et décédé le 1er janvier 1934), Madeleine (née le 29 septembre 1935, à Bellac), Michelle, Bernard, nés à Oradour-sur-Glane.
Ses parents, ses frères et sœurs échappèrent au massacre habitant Orbagnac à Oradour-sur-Glane, hameau non raflé le 10 juin 1944.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Madeleine Bois obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son père décède le 30 janvier 1982 à Craon, (Mayenne) et sa mère le 3 mai 1966 à Bellac, tous les deux inhumés à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane