BOSSAVIE Hélène
Née le 19 mai 1933, massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; victime civile.
Hélène Bossavie
crédit : MémorialGenWeb
Hélène Bossavie était la fille de Louis (né le 14 avril 1888, à Saint-Yrieix-la-Perche), journalier, et de son épouse Louise Aline née Piquet (née le 19 mai 1898, à Saint-Yrieix-la-Perche). Ses parents s’étaient mariés le 17 septembre 1923 à Saint-Yrieix-la-Perche.
Elle était la troisième d’une fratrie de cinq enfants, Yvonne (née le 8 avril 1924), André (né le 21 octobre 1929), Raymond (né le 31 août 1936), Angèle (née le 25 janvier 1940), tous nés à Saint-Yrieix-la-Perche.
Pupille de l’Assistance publique, elle était domiciliée chez Pierre Rouffanche et son épouse Marie née Theillet, au Mas du Puy à Oradour-sur-Glane, ils échappèrent au massacre, habitant un hameau non raflé.
« (…) Hélène Bossavie, une orpheline de l’Assistance publique placée chez des agriculteurs, du haut de ses onze ans, s’estime responsable de cette petite bande. Il est vrai que chaque lieu-dit a sa bande... »
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Hélène Bossavie obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son père décède le 22 octobre 1948 à Saint-Yrieix-la-Perche et sa mère le 15 janvier 1965 à Peyrelade (Corrèze).
Voir Oradour-sur-Glane
Elle était la troisième d’une fratrie de cinq enfants, Yvonne (née le 8 avril 1924), André (né le 21 octobre 1929), Raymond (né le 31 août 1936), Angèle (née le 25 janvier 1940), tous nés à Saint-Yrieix-la-Perche.
Pupille de l’Assistance publique, elle était domiciliée chez Pierre Rouffanche et son épouse Marie née Theillet, au Mas du Puy à Oradour-sur-Glane, ils échappèrent au massacre, habitant un hameau non raflé.
« (…) Hélène Bossavie, une orpheline de l’Assistance publique placée chez des agriculteurs, du haut de ses onze ans, s’estime responsable de cette petite bande. Il est vrai que chaque lieu-dit a sa bande... »
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Hélène Bossavie obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son père décède le 22 octobre 1948 à Saint-Yrieix-la-Perche et sa mère le 15 janvier 1965 à Peyrelade (Corrèze).
Voir Oradour-sur-Glane
Sources
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — Mémorial GenWeb. — Marielle Larriaga, Oradour-sur-Glane,10 juin 1944, éditions des traboules (p70). — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès. — Geneanet-Oradour-sur-Glane
Dominique Tantin, Isabel Val Viga
