Né le 4 août 1921 à Rochefort-sur-Nenon (Jura), exécuté sommairement le 27 juillet 1944 à Saligney (Jura) ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), au maquis Panthère (Jura).

René Brenier était le fils de Albert René, cantonnier, âgé de 37 ans et de Jeanne Louise Rosalie Vaillant, sans profession, âgée de 33 ans. Il était célibataire.
Venu du groupe Anisset du Jura, il s’engagea le 15 juin dans les Forces françaises de l’Intérieur (FFI), au maquis Panthère constitué à partir du 13 juin 1944 sur le mont de Vassange, au camp des "Belles Charmes", à Saligney (Jura).

Le 27 juillet au matin le maquis fut encerclé par un détachement de la 157e division d’intervention allemande composé en majorité de cosaques de l’Armée Vlassov. Capturés, René Brenier et son camarade Jean-François Schutz* furent abattus à la mitraillette à 17h30 selon leur acte de décès, au lieudit "Aux Bouleaux".

Il fut inhumé au carré militaire du maquis de Saligney. Son corps repose aujourd’hui dans une tombe de regroupement des soldats morts pour la France au cimetière communal, à Rochefort-sur-Nenon (Jura).
Il obtint la mention "Mort pour la France" le 29 mai 1945, transcrite sur son acte de décès le 11 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif du maquis de Saligney et sur le monument aux morts de Rochefort-sur-Nenon (Jura).
Sources

SOURCES : Dossier AVCC 21P 33424.— André Besson, Les maquis de Franche-Comté, ch. 14, La tragédie de Saligney, pp. 165 à 188, éd. France-Empire 1998.— Mémorial GenWeb. — État civil.

Jean-Louis Ponnavoy

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