Né le 16 décembre 1919 à Nenon [Eclans-Nenon] (Jura), exécuté sommairement le 27 juillet 1944 à Saligney (Jura) ; mécanicien ; résistant du maquis Panthère.

René Lacroix était le fils de Paul, cordonnier et de Julie Nialon, épicière. Il était célibataire et exerçait la profession de mécanicien.
Il s’engagea au maquis Panthère constitué à partir du 13 juin 1944 au camp des "Belles Charmes", situé sur le mont de Vassange, à Saligney (Jura). Le 27 juillet au matin le maquis fut encerclé par un détachement de la 157e division d’intervention allemande composé en majorité de cosaques de l’Armée Vlassov. René Lacroix tenta de s’enfuir en compagnie de deux camarades, René Henry* et Charles Rederstorff*.
Ils furent immédiatement abattus d’une rafale de mitrailleuse au lieudit "Bois d’Ougney". Il était 15h30 selon l’acte de décès.
Il est inhumé au carré militaire du maquis de Saligney.
Il obtint la mention "Mort pour la France" transcrite sur son acte de décès le 14 octobre 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif du maquis de Saligney et sur le monument aux morts de Serres-les-Moulières (Jura).
Sources

SOURCES : André Besson "Les maquis de Franche-Comté, ch. 14, La tragédie de Saligney pp. 165 à 188, éd. France-Empire 1998". — La Voix du Jura du 17 mai 2010. — Mémorial GenWeb.

Jean-Louis Ponnavoy

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