Né le 21 avril 1899 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane ; boulanger ; victime civile.

Léopold, Jean Bouchoule
Léopold, Jean Bouchoule
crédit : MémorialGenWeb
Boulangerie Léopold Bouchoule, Oradour-sur-Glane
Boulangerie Léopold Bouchoule, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Boulangerie Léopold Bouchoule, Oradour-sur-Glane
Boulangerie Léopold Bouchoule, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Boulangerie Léopold Bouchoule, Oradour-sur-Glane
Boulangerie Léopold Bouchoule, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Léopold Bouchoule était le fils de Simon (né le 9 décembre 1858, à Cieux et décédé le 25 février 1941, à Oradour-sur-Glane), boulanger et de son épouse Cécile née Fillou (née le 9 novembre 1861, à Veyrac et décédée le 30 novembre 1938, à Limoges), sans profession. Ses parents s’étaient mariés le 8 février 1888 à Oradour-sur-Glane.
Il effectua son service militaire de 1920 à 1922.
Le 21 avril 1925 à Oradour-sur-Glane, il épousa Gabrielle Suzanne Pidance (née le 26 mai 1906, à Paris XVe arr.), fille de François et de son épouse Françoise née Bariant.
Après avoir vécu à Limoges, le couple s’installa en 1928 dans le Bourg d’Oradour-sur-Glane où Léopold reprit la boulangerie familiale. Le couple eut deux enfants, Henri (né le 6 avril 1926, à Limoges), et Roger (né le 23 novembre 1929, à Oradour-sur-Glane).
En 1936, ils hébergeaient un apprenti boulanger, Lucien Desbordes (né en 1922, à Saint-Christophe, Charente).
« Boulangerie Bouchoule : cadavre de Mr Milord enlevé par la famille Milord, de Dieulidou, le mercredi 14, après-midi. Cadavre de Mr Bouchoule (tronc et tête calcinés). Un cadavre dans l’étouffoir. »Léopold Bouchoule, ne figure pas dans la liste des 52 victimes dont les corps furent formellement identifiés et pour lesquelles un acte de décès fut dressé. Il est donc officiellement considéré disparu —
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé avec ses fils et une partie de sa famille dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son épouse, sa belle-mère et une partie de sa famille furent brûlées dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Léopold Bouchoule obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.

Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne et de Paris, actes de naissances, mariages, décès, recensements, registre de matricule militaire.

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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