Né le 8 juin 1908 à Marillet (Vendée), pendu le 9 juin 1944 à Tulle (Corrèze) ; tourneur sur métaux ; victime civile.

Charles Godillon avait fait son service militaire à Toul (Meurthe-et-Moselle). Depuis 1936, il était tourneur sur métaux à la Manufacture Nationale d’armes de Tulle.
Le 9 juin 1944, vers 8 heures, deux Waffen-SS de la Division Das Reich l’obligèrent à rejoindre un groupe d’une vingtaine d’hommes habitant le même quartier.
Avant d’être envoyé à la potence, il eut le temps de remettre à l’abbé Jean Espinasse, les mots suivants :
« Au revoir, ma chérie, mes petits et toute ma famille que j’aimais tant. Appelle celui qui doit venir : Charles ou Marie. Je pars pour être fusillé : au revoir, mon amour, mes chéris…
Charles. »

Marié et père de deux enfants âgés de 8 et 6 ans, il avait 36 ans.
La veille de sa mort, il avait fêté son anniversaire.
Trois mois après sa disparition, un troisième enfant naquit : Charles.


Tulle, 9 juin 1944 : les pendus de Tulle
Sources

SOURCES : Notes de Gilbert Beaubatie.

Gilbert Beaubatie

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