BIERGEON François, Laurent
Né le 14 avril1878 à Felletin (Creuse), massacré le 15 juillet 1944 à Aubusson (Creuse) ; manœuvre ; victime civile.
Il était le fils de Joseph Biergeon tapissier à Felletin et de Marie Gallardon également tapissière. Il se déclara cultivateur en 1898 lors de la conscription. Il fit son service militaire au 138ème RI de novembre 1899 à septembre 1902. Il se maria le 17 janvier 1903 à Saint-Frion (Creuse), commune limitrophe de Felletin avec Mélanie Gabrielle Rigal. Mobilisé en 1914, il fut le 13 août 1914 incorporé au 278ème RI. Nommé caporal le 15 octobre 1914, il accomplit toute sa période au front dans le même régiment. Retiré du front en février 1918 il fut démobilisé en janvier 1919. Résidant alternativement à Felletin et Aubusson, il se fixa définitivement à Aubusson au milieu des années 20, il était en 1944 domicilié 29, rue Saint-Jean.
A la mi-juillet 1944 la brigade Jesser, une formation militaire allemande, composée d’éléments de la Wehrmacht, des SS et de divers services de police, pénétra en Creuse, chargée de la répression contre les forces de la Résistance. L’une des colonnes (colonne rapide du commandant Coqui, régiment de sécurité motorisé n°1000) entra dans le département le 14 juillet en venant de Murat (Cantal) se dirigeant vers le secteur d’Aubusson. Le 15 juillet 1944 vers 16 h 30 (selon le rapport de gendarmerie rédigé le 24 juillet 1944 et rapporté par Robert Petit, op. cit.) un détachement allemand appartenant au groupe Coqui et composé de cinq camions précédé de motocyclistes entra à Aubusson venant de Felletin. Dès leur arrivée les troupes allemandes ouvrirent le feu et abattirent deux personnes qui se trouvaient dans la rue sur leur passage et tentaient de s’enfuir. François Biergeon fut tué à l’angle du bazar et de la rue des Iles. Puis les Allemands incendièrent trois véhicules place du Maréchal Pétain (actuellement place de la Libération) et se dirigèrent au nord d’Aubusson, où elles incendièrent les villages d’Alleyrat et de La Rochette.
François Biergeon fut déclaré Mort pour la France et son nom figure sur le monument aux morts d’Aubusson. Une stèle à sa mémoire fut apposée rue des Iles. Son nom figure également (mal orthographié) sur le mémorial de la résistance creusoise à Guéret.
A la mi-juillet 1944 la brigade Jesser, une formation militaire allemande, composée d’éléments de la Wehrmacht, des SS et de divers services de police, pénétra en Creuse, chargée de la répression contre les forces de la Résistance. L’une des colonnes (colonne rapide du commandant Coqui, régiment de sécurité motorisé n°1000) entra dans le département le 14 juillet en venant de Murat (Cantal) se dirigeant vers le secteur d’Aubusson. Le 15 juillet 1944 vers 16 h 30 (selon le rapport de gendarmerie rédigé le 24 juillet 1944 et rapporté par Robert Petit, op. cit.) un détachement allemand appartenant au groupe Coqui et composé de cinq camions précédé de motocyclistes entra à Aubusson venant de Felletin. Dès leur arrivée les troupes allemandes ouvrirent le feu et abattirent deux personnes qui se trouvaient dans la rue sur leur passage et tentaient de s’enfuir. François Biergeon fut tué à l’angle du bazar et de la rue des Iles. Puis les Allemands incendièrent trois véhicules place du Maréchal Pétain (actuellement place de la Libération) et se dirigèrent au nord d’Aubusson, où elles incendièrent les villages d’Alleyrat et de La Rochette.
François Biergeon fut déclaré Mort pour la France et son nom figure sur le monument aux morts d’Aubusson. Une stèle à sa mémoire fut apposée rue des Iles. Son nom figure également (mal orthographié) sur le mémorial de la résistance creusoise à Guéret.
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Creuse (État civil ; registre matricule) — Robert Petit La collaboration, la Résistance et l’épuration à Aubusson (1940 – 1945) Ed. Alice Lyner 2013 — Marc Parrotin Le temps du Maquis, Histoire de la Résistance en Creuse Ed. Verso 1984 et Mémorial de la Résistance creusoise Ed. Verso 2000 — Mémorial genweb — État civil, mairie d’Aubusson, registre des décès, 1944 acte n° 102. .
Michel Thébault
