BROUILLAUD François

François Brouillaud était le fils de Léonard (né le 18 mai 1849, à Peyrilhac et décédé le 4 janvier 1928, à Oradour-sur-Glane), tisserand, et de son épouse Marie Caroline née Baudrin (née le 24 juin 1847, à Charroux, Vienne et décédée le 25 octobre 1936, à Oradour-sur-Glane). Ses parents s’étaient mariés le 18 août 1870 à Peyrilhac.
Il avait un frère cadet, François Léon (né le 29 juin 1876, à Peyrilhac) époux de Marguerite Dugraindelorge.
Le 29 avril 1902 à Oradour-sur-Glane, il épousa Catherine Thomas* (née le 15 juillet 1876, à Oradour-sur-Glane), couturière. De cette union naquit un garçon, Jean Marie Léonard (né le 8 avril 1906, à Oradour-sur-Glane) époux de Berthe Marguerite Rémont.
Il était domicilié avec son épouse au Bourg d’Oradour-sur-Glane, où il tenait un commerce Café-Coiffeur.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son épouse fut brûlée dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
François Brouillaud obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son fils sera Président fondateur de l’Association des Familles des Martyrs d’Oradour-sur-Glane, et maire d’Oradour-sur-Glane (1953-1959), Chevalier de la Légion d’Honneur. Il décède le 14 mai 1966 à Paris (XXe arr.), inhumé à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane