Né le 30 janvier 1922 à Dijon (Côte-d’Or), exécuté sommairement le 11 août 1944 à Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d’Or) ; cheminot ; résistant FTP.

Pierre Souiller était le fils de Paul Victor, employé au PLM et de Laurence Yvonne Thérèse Puget. Il se maria le 31 janvier l942 à Fontaine-lès-Dijon, avec Madeleine Lucette Georgette Lanier. Il en eut un enfant. Il demeurait à Dijon, rue de Colmar.
Il rejoignit le Front national en octobre 1943 puis fut requis au titre du STO. N’étant pas retourné travailler en Allemagne à l’issue d’une permission, Pierre Souiller fut embauché le 13 décembre 1943 comme auxiliaire au service Matériel et Traction SNCF, à Dijon-Perrigny. Il rejoignit ensuite un maquis FTP. Il fut arrêté le 30 juillet 1944 alors qu’il effectuait une mission de liaison et incarcéré. Il fut extrait de sa cellule et fusillé le 11 août 1944 en compagnie d’un autre camarade cheminot Julien Gogois au lieu-dit "Le Bois du Roy", à Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d’Or).
Il fut exécuté par les Allemands le 11 août 1944 au lieu-dit "La Forêt", au Bois du Roy, à Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d’Or).
Il est inhumé dans le carré des fusillés, tombe 68, au cimetière des Péjoces, à Dijon.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), de la Résistance intérieure française (RIF) et Déporté et interné résistant (DIR) en 1953, dossier SHD GR 16 P 553968 (nc).
Il fut décoré à titre posthume de la Croix de guerre avec étoile d’argent.
Son nom figure sur la plaque commémorative du "Bois du Roi", et sur le monument aux morts, à Chevigny-Saint-Sauveur et sur la plaque dédiée au personnel SNCF des ateliers et wagons de Dijon-Perrigny (Côte-d’Or).
Son père Paul faisait partie du groupe de Résistance FTP des cheminots du dépôt de Dijon-Perrigny. Il fut arrêté en même temps que son fils et déporté le 23 août à Natzweiller puis en Allemagne. Il mourut le 26 novembre 1944 au camp de Gusen, en Autriche.
Sources

SOURCES : Gilles Hennequin in "Résistance en Côte d’Or", tome 1, Dijon 1985.— Cheminots victimes de la répression, notice par Hervé Barthélémy et Claude Gosselin, Perrin/SNCF 2017.— Mémorial GenWeb.— Geneanet pierfit.— État civil.

Jean-Louis Ponnavoy

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