Né le 12 août 1905 à Mazières-en-Gâtine (Deux-Sèvres), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ferreur, ajusteur ; résistant communiste dans l’Indre-et-Loire.

Domicilié à Tours (Indre-et-Loire), marié, père d’un enfant, ajusteur de précision, André Cantet était secrétaire d’un syndicat CGT de Tours en 1938. Il entra en contact avec le Parti communiste clandestin en février 1942 et lui servit de point de chute pour la réception de matériel de propagande remis par Yvonne Renault. Le dépôt régional était place Velpeau, dans le café tenu par Gaston Breton et Régina Breton. Il fut arrêté en le 22 février 1942 dans le cadre de l’affaire Cadras-Pican. Au cours de ses interrogatoires, André Cantet affirma avoir toujours fortement sympathisé avec le Parti communiste sans y adhérer ; il reconnut cependant avoir vendu l’Humanité sur la voie publique vers 1936-1937.
André Cantet fut incarcéré à Romainville (Seine, Seine-Saint-Denis). Les autorités allemandes le désignèrent comme otage le 11 septembre 1942 et le fusillèrent le 21 septembre 1942 au Mont-Valérien.
Sources

SOURCES : Arch. PPo, carton 3, activités communistes. – Serge Klarsfeld, Le livre des otages, op. cit., p. 203. – État civil.

Jean-Pierre Besse

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