Né le 22 février 1910 à Toulouse (Haute-Garonne), mort le 28 mai 1944 à La Parade (depuis 1971 commune de Hures-La Parade, Lozère), tué lors d’un combat livré par le maquis Bir Hakeim contre les Allemands et les Arméniens de l’Ost Legion ; agent d’assurances ; militant communiste à Nice (Alpes-Maritimes) ; résistant à Toulouse (Combat, MUR, AS) ; communiste clandestin ; fondateur et chef charismatique du maquis (AS) Bir Hakeim actif dans la Haute-Garonne, les Basses-Pyrénées/Pyrénées-Atlantiques, l’Aveyron, l’Hérault, le Gard, l’Ardèche et la Lozère.

Le commandant Barot, chef du maquis Bir Hakeim, mort après le combat de la Parade (Lozère) "> Jean Capel, alias "commandant Barot" après sa mort au combat à La Parade (Lozère)
Jean Capel, alias "commandant Barot" après sa mort au combat à La Parade (Lozère)
Le commandant Barot, chef du maquis Bir Hakeim, mort après le combat de la Parade (Lozère)
Jean Capel, alias "commandant Barot" (1910-1944)
Jean Capel, alias "commandant Barot" (1910-1944)
Jean Capel naquit à Toulouse. Toutefois, Maruéjol et Vielzeuf, premiers historiens du maquis Bir Haheim et, à leur suite Jean Sagnes dans le Maitron (DBMOF, 4e partie), connaissant ses attaches avec Lamalou-les-Bains, l’ont fait naître dans cette commune héraultaise de la vallée du Jaur, affluent de l’Orb, au pied des monts du Caroux et de l’Escandorgue, au sud du Massif Central. Cette erreur a été ensuite répétée par d’autres auteurs.
Jean Capel était le fils de Raymond, Joseph et de Cécile, Eugénie, Jeanne Belugou.
Raymond Capel, âgé de trente-cinq ans en 1910 était originaire de Nice. À cette date, il était agent d’assurances à Toulouse. Plus tard, après la guerre, il exerça à Nice où il ouvrit un cabinet d’assurances.
Cécile Belugou, âgée de vingt-neuf ans en 1910, était issue d’une famille protestante du Languedoc. Son père (grand-père de Jean Capel), Alphonse, Eugène, Charles Belugou était né à Montpellier (Hérault) , le 4 novembre 1851 ; il mourut à Fontenay (Côte d’Or) le 25 août 1921. Membre éminent de la communauté réformée du chef-lieu de l’Hérault, il fit des études de médecine à la faculté de sa ville natale. En 1877, il s’installa à Lamalou-les-Bains (Hérault), une station thermale dont la renommée connut son apogée avant la Première Guerre mondiale. Notabilité locale, il en fut le maire de 1896 à 1919. Mais, érudit et savant, il se distingua par ses publications dans des revues spécialisées. Jean Capel conserva toujours des liens étroits avec Lamalou-les-Bains où il avait des amis proches, à commencer par Georges Couci qui participa plus tard avec lui à l’aventure du maquis Bir Hakeim. Sa mère, vint y vivre après la mort de son mari. Lui-même y passa une partie de son enfance et fréquenta l’école primaire de la localité. Jean Capel reçut une éducation religieuse protestante.
Jean Capel se maria le 5 juillet 1934 à Paris (6e arrondissement) avec Suzanne, Marie, Jeanne, Moricette (sic) Darrenougué née à Toulouse le 30 septembre 1913. Il résidait dans la capitale depuis quelques mois. Sa femme, plus connue sous le diminutif de « Suzy », partagea ses engagements militants (et résistants). Lorsqu’ils se connurent, elle suivait les cours de l’école des Beaux-Arts de Paris.
Après ses études secondaires, Jean Capel a été présenté dans plusieurs témoignages et publications comme ayant fait des études de Droit ce qui l’aurait amené à devenir avocat. Mais, s’il a pu faire des études de Droit, il semble bien qu’il ne fut jamais inscrit à un barreau. Dans tous les documents officiels, comme par exemple son acte de mariage il apparaît comme exerçant la profession d’agent d’assurances, demeurait à Nice où il travaillait au cabinet de son père. D’après Maruéjol et Vielzeuf (op. cit), son père avait ouvert un cabinet d’avocat à Nice et Jean Capel a travaillé auprès de lui. Il adhéra au Parti communiste dans cette ville dès 1931, avant son départ sous les drapeaux. Déclaré sursitaire par le conseil de révision Capel ne voulut pas bénéficier de cet avantage. Il fut incorporé le 22 avril 1931 au 81e régiment d’Infanterie, unité stationnée à Montpellier. Il demeura soldat de seconde classe jusqu’à son retour à la vie civile le 9 avril 1932. Domicilié à Lamalou depuis son enfance, il avait vécu avec sa mère avant d’embrasser la profession qui fut la sienne et de travailler auprès de son père. En 1934, celui-ci était établi comme agent d’assurances à Toulouse, rue de Metz. Jean Capel, pour sa part, devint agent d’assurances à Paris où s’installa et où il poursuivit ses études (en qualité d’auditeur libre ?), s’intéressant aussi à la sociologie et à l’économie. Ses convictions marxistes furent confortées par les réflexions intellectuelles favorisées par ces deux disciplines. Il était domicilié 42, rue Mazarine (6e arrondissement de Paris) où il vivait avec Suzanne Darrenougué avant de se marier avec elle. Il revint ensuite à Nice où il résidait, en 1937, au Palladium, 2 boulevard du Tsaréwitch. À Nice, il fut secrétaire d’une cellule du PC. Toutefois, sans remettre en cause ses idées communistes auxquelles il demeurait fermement attaché, ainsi que le révèle sa correspondance privée, il fut amené à prendre ses distances avec son parti (à l’occasion de la signature du pacte germano-soviétique ?). Ce ne fut que dans la clandestinité (après le 22 juin 1941 ?), qu’il adhéra à nouveau au PC : à la tête du maquis Bir Hakeim, le port d’une discrète chevalière avec une étoile rouge indiquait une affiliation partisane dont seuls, ses proches parents et amis furent mis au courant. En février 1939, il vint s’installer à Toulouse pour des raisons professionnelles. Capel et sa femme, vécurent alors 14, rue Caraman, à proximité immédiate du centre historique de la ville rose.
Capel fut rappelé sous les drapeaux, le 7 septembre 1939, après la déclaration de guerre à l’Allemagne. Il fut mobilisé au 281e RI (de Montpellier), régiment qui intégra la 66e division stationnée sur le front des Alpes. Pendant la Drôle de Guerre, Capel, affecté à un bataillon de skieurs, était, en juin 1940, cantonné à la redoute Marie-Thérèse des forts de l’Esseillon (commune d’Aussois, Savoie), à l’ancienne frontière entre le Piémont-Sardaigne et la France, dans la vallée de l’Arc. Capel y côtoya le capitaine héraultais Paul Demarne qui devint en 1943 un de ses principaux lieutenants lorsqu’il fut à la tête du maquis Bir Hakeim et qui lui succéda à ce poste. Il fut démobilisé le 24 juillet 1940. Il revint à Toulouse et habita d’abord 27 avenue Camille Pujol (route de Castres, Tarn) avant de revenir à la rue Caraman. À Toulouse, Capel avait créé un cabinet financier servant d’intermédiaire entre les médecins et les travailleurs bénéficiaires des prestations des Assurances sociales. Cette affaire prospéra. Capel aurait pu se tenir en dehors de la vie politique et résistante. Il prit contact avec le PC clandestin auquel il adhéra, mais il participa aux activités de la Résistance non communiste. Jean Capel donna d’abord son adhésion au mouvement Combat qui s’organisa à Toulouse à partir du printemps 1942. Dans son domicile du n° 14 de la rue Caraman, aidé par un ami très proche, Georges Couci [souvent écrit "Coucy"] instituteur de Montpellier, par sa femme, sa belle–mère et son beau-frère Albert Darrénougué, pilote aviateur, il participa à la confection de faux papiers dont il fit bénéficier des Juifs et des résistants traqués, forma un centre de renseignements et, très tôt, ouvrit un bureau de recrutement pour les maquis.
Pendant l’été 1942, il avait fait la connaissance du commandant Rigal (Victor Rigal, né à Foix le 15 novembre 1891, agent d’assurances à Toulouse, déporté à Mauthausen le 6 avril 1944 et mort à Melk, commando de Mauthausen, le 22 juin 1944) responsable de l’Armée secrète (AS) de Toulouse et, tous deux anticipant la création des maquis décidèrent de recruter des jeunes dont ils pensaient faire les cadres d’une armée intérieure en leur donnant une instruction militaire. Couci, mis au courant en septembre 1942 participa à la réalisation de ce projet qui continua malgré l’arrestation de Rigal par la police allemande après l’occupation de la zone sud. La belle-mère de Capel le mit en contact avec Antoine de Bonnefoy, le maire d’Auriac-sur-Vendinelle (Haute-Garonne), une commune du Lauragais. Celui-ci, à l’automne de 1942, mit à la disposition de l’organisation animée par Capel le château d’Auriac où il abritait des Juifs et des résistants. Le noyau qui se regroupa autour de Capel rassemblait : sa femme et sa belle-mère ; Georges Couci instituteur (de Montpellier) ; Christian de Roquemaurel (alias « RM ») maréchal des logis d’un régiment de cavalerie en garnison à Tarbes (Hautes-Pyrénées) ; Marcel de Roquemaurel, frère du précédent, élève de Navale au lycée de Toulouse, Albert Darrénougué, son beau-frère. Ils furent rejoints bientôt par le docteur Jean Mallet et le maire d’Auriac, Antoine de Bonnefoy (alias « M. Lebrun »). Il eut aussi l’occasion de nouer des liens directs avec des responsables de haut niveau de la résistance. C’est là, dans ce qui devint une des bases de la logistique du maquis Bir Hakeim que furent accueillies, afin de parfaire leur formation, les premières recrues, pour l’essentiel de jeunes résidants de Toulouse, étudiants ou lycéens, le futur noyau initial de ce maquis. Capel demanda à Christian de Roquemaurel, d’assurer leur instruction militaire. Le 25 mai 1943, Capel et de Roquemaurel se rendirent à L’Estibie (commune de Brandonnet, Aveyron), un hameau situé à 15 km de Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), afin de préparer la mise en place d’un maquis-école qui reçut bientôt une quinzaine de « stagiaires ». Le 2 juin, Albert Sarda de Caumont, responsable des maquis de la R4 reconnut le maquis. Ce fut à L’Estibie que ses membres décidèrent de nommer leur formation « Bir Hakeim ». Remarquons que le maquis se trouvait paradoxalement dans le territoire de la R3 (Montpellier) à laquelle l’Aveyron était rattaché. Affilié à l’AS, Bir Hakeim reçut une subvention du service national des maquis. Des coups de main lui permirent d’acquérir un armement substantiel. De nouvelles recrues affluèrent (35 hommes, le 25 juillet). Bien accueillis et intégrés, leur présence fut rapidement connue. Le renforcement de la garnison allemande de Villefranche-de-Rouergue avec l’arrivée, le 25 août, de Bosniaques et de Croates du 13e bataillon de pionniers de la 13e division SS (engagés de force) décida Capel, désormais connu sous le nom de « commandant Barot », de décider le transfert du maquis en un autre lieu.
Le 25 août 1943, Bir Hakeim s’installa au hameau de Douch (commune de Rosis, Hérault), près de Lamalou-les-Bains, ville chère à Jean Capel, sur un haut plateau du massif du Caroux. Ce fut là qu’eut lieu, le 10 septembre, ce qui fut, en France, le premier ou, du moins, un des tout premiers combats entre un maquis et l’armée allemande. Bien qu’ayant réussi à éviter l’encerclement par les Allemands, Bir Hakeim eut deux tués (Jean-Marie Allex et Alphonse Landrieux) et quatre blessés (Henri Arlet, Edmond Guyaux, Jacques Sauvegrain, André Vasseur) qui furent faits prisonniers et exécutés à Toulouse avant d’être ensevelis dans un des charniers de Bordelongue (Toulouse) (Voir Hameau de Douch (Rosis, Hérault), victimes du combat du 10 septembre 1943).
Capel ordonna le repli vers Auriac et Toulouse. Les 12 et 13 octobre, il organisa le transfert motorisé de Bir Hakeim — l’utilisation systématique de véhicules automobiles, surtout après un coup de main audacieux à l’intendance de police de Montpellier, fut une des ses caractéristiques — vers le nouvel emplacement qu’il avait choisi pour le maquis, le chantier de jeunesse désaffecté de Benou, près d’Eaux-Bonnes dans la vallée d’Ossau (Basses-Pyrénées/Pyrénées-Atlantiques). Ce choix s’explique par le fait que le Béarn était la région d’origine des frères de Roquemaurel, lieutenants de Capel. Mais ce lieu, en zone interdite, était finalement peu propice. Par ailleurs, Jean Capel avait des désaccords sur la manière de conduire la lutte armée avec Albert Sarda de Caumont alias « Rosette ». Le chef national des maquis des MUR, Michel Brault, alias « Jérôme », de passage à Auriac, lui fit la proposition de transférer Bir Hakeim à la R3 et le mit en contact avec André Pavelet (« Villars ») chef du service maquis (AS) de cette région. Aussi, dès novembre 1943, Capel, Couci et Mallet alias « Toubib » transférèrent leur quartier général à Montpellier, 14 rue Maréchal, alors que Darrénougué, beau-frère de Capel, maintenait un groupe franc rattaché à Bir Hakeim dans la région toulousaine.
Le « commandant Barot » (grade de l’AS) trouva des appuis à Montpellier (le corps franc AS d’Eugène Donati) et, surtout, dans la région de Clermont-l’Hérault (Hérault) avec des groupes issus de l’AS : celui du capitaine d’active (démobilisé) Paul Demarne (voir aussi : Bouzid Mohamed) qui devint un de ses seconds les plus actifs et efficaces ; le maquis de la Vacquerie au nord-est de Lodève (Hérault) commandé par Maurice Allion. Ces éléments, surtout ceux du Clermontois, intégrèrent Bir Hakeim et le renforcèrent considérablement. Son objectif fut désormais celui d’unifier, sous sa direction, les maquis AS de la R3 en favorisant la coopération entre leurs chefs. Avec son fidèle ami Couci, il décida aussi d’implanter un maquis-école (toujours rattaché à Bir Hakeim) au mas de Terris (commune de Méjannes-le-Clap, Gard) dans le pays de la Cèze, en y rassemblant dès le 3 décembre 1943 les hommes venus des Basses-Pyrénées. Il en confia la direction à Christian de Roquemaurel. Mais, le 17 décembre, la police française mise au courant par des délateurs de l’identité de dirigeants de Bir Hakeim (dont celle de Capel/Barot) arrêtèrent à Montpellier Georges Couci* et Albert Uziel qui furent ensuite internés à Eysses (Lot-et-Garonne). L’organisation de Clermont-l’Hérault et le maquis de Terris furent pour l’heure épargnés par la répression.
De fait, à partir de la fin décembre 1943, l’activité de Bir Hakeim se concentra dans cette partie du Gard puis dans les Cévennes gardoises. Le maquis suscita, dans la vallée de la Cèze, autour de Pont-Saint-Esprit et de Bagnols-sur-Cèze, de nombreux ralliements et appuis de toutes sortes en particulier celui du groupe de l’AS de Pont-Saint-Esprit. À l’initiative de Barot, Bir Hakeim s’illustra par des opérations audacieuses contre des dépôts de Vichy dans le Gard, l’Hérault et la Haute-Garonne. Muni d’un parc automobile conséquent, Bir Hakeim dont les combattants étaient connus dans la population sous le nom de « Biraquins », fit de sa mobilité un atout dans son action militaire. Il acquit ainsi un armement puissant, des uniformes pour les volontaires qui, le STO aidant et attirés par son prestige grandissant, vinrent renforcer ses rangs. Le charisme de Capel/Barot y fut pour beaucoup. Stratège et meneur d’hommes, il en imposait par sa prestance, son élégance, sa culture. Son courage et sa détermination dans le combat contre les Allemands et Vichy — il franchissait les barrages routiers en présentant une fausse carte d’intendant de Police — renforcèrent son prestige. Parallèlement, fort de l’appui d’André Pavelet alias « Villars », « Barot » s’efforça de concrétiser son projet d’unification des maquis. Il fut conforté dans ce projet par de Martel (alias « Delaunay »), le successeur de Pavelet parti en janvier 1944 de la R3 pour Clermont-Ferrand, qui lui confia d’unifier l’ensemble des maquis AS du Gard et de la Lozère. Le 5 janvier 1944, Barot fit évacuer Terris, les maquisards de Terris s’établirent au mas de la Sivardière (commune de Méjannes-le-Clap, Gard) en meilleur état. De là, ils effectuèrent d’audacieux coups de main. Leur présence fut dénoncée aux Allemands et le 26 janvier 1944 le groupe de Bir Hakeim se replia au mas de Serret dans la commune de Labastide-de-Virac (Ardèche), dans les Cévennes à proximité du Gard. Il s’y renforça et accéléra le rythme de ses coups de main. Mais le refuge du mas de Serret fut dénoncé et, le 27 février, les maquisards conduits par Barot se réfugièrent, le 29, à 2 km, dans une maison abandonnée du hameau des Crottes. Ils furent accueillis et ravitaillés par les quinze habitants (trois familles françaises et deux italiennes). Les Allemands de la 9e panzer SS Hohenstaufen surent la présence de Bir Hakeim aux Crottes. Les habitants refusèrent de partir lorsqu’il était temps. Ils refusèrent encore alors que les Allemands s’apprêtaient à attaquer le hameau le 2 mars 1944. Dirigés par Barot, les maquisards partirent à temps mais les Allemands exécutèrent les quinze habitants du hameau âgés de quinze à soixante-treize ans (Voir Labastide-de-Virac, hameau des Crottes, (3 mars 1944)).
Dispersés les maquisards de la vallée de la Cèze, reçurent l’ordre de Barot de se regrouper à la Picharlarié, ferme isolée de la commune de Moissac-Vallée Française (Lozère). Entre temps, le 26 février, Barot s’était entretenu à Alès (Gard) avec des chefs de maquis des Cévennes gardoises et lozériennes. Il avait ensuite visité le maquis école (AS) installé à la ferme abandonnée et très isolée de la Picharlarié et conclut un accord avec son chef, Marceau Lapierre. Paul Demarne, de Bir Hakeim devint l’instructeur militaire du maquis école. Ce dernier serait armé par Bir Hakeim mais demeurerait distinct de ce dernier dont les maquisards venus de la vallée de la Cèze, seraient aussi cantonnés à la Picharlarié. À proximité, dans la ferme du Galabartès (commune de Saint-Germain-de-Calberte, Lozère) s’étaient regroupés les éléments d’un autre maquis AS, celui de la MOI (Main d’œuvre immigrée ou Mouvement ouvrier international — dirigé par François Rouan*, un trotskiste — et rassemblant des maquisards de plusieurs nationalités, parmi lesquels un grand nombre d’Allemands et Autrichiens antinazis, souvent anciens des Brigades internationales et auparavant intégrés à des Groupements de travailleurs étrangers (GTE) (Voir aussi : Veylet Louis). Finalement, l’attrait exercé par Bir Hakeim provoqua l’absorption par ce dernier des deux autres maquis. Le projet d’unification des maquis du Gard et de la Lozère entériné par direction régionale maquis semblait se concrétiser. Mais dès la fin du mois de mars 1944, des divergences apparurent entre Barot et les responsables du « comité de Saint-Jean [-du-Gard] » qui rassemblait les chefs des autres maquis AS des Cévennes gardoises et lozériennes. Ces derniers, partisans de la prudence, désiraient préparer leurs forces dans la discrétion dans l’attente d’un débarquement allié. Barot et ses amis et lieutenants (de Roquemaurel, Demarne et, bientôt, Rouan alias « Montaigne »*) voulaient mettre en place une formation puissante capable de harceler l’ennemi (Allemands et vichystes) lors d’engagement frontaux qui supposaient surprise et mobilité. Le « comité de Saint-Jean » reprochait aussi à Barot et à Bir Hakeim une trop grande visibilité et une imprudence coupable de mettre en danger les populations civiles. Les événements de la Vallée Française (Lozère) entre le 7 et le 12 avril allaient les conforter dans leur opinion. D’autre part, les chefs des maquis cévenols de l’AS (René Rascalon, à la tête du maquis de Lasalle ; le pasteur Laurent Olivès, chef du maquis de La Soureilhade à Ardaillès ; Marceau Lapierre, de Saint-Jean-du-Gard …) craignaient la force d’attraction de Bir Hakeim car ils enregistraient des défections de maquisards de leurs formations qui intégraient un maquis auréolé d’un grand prestige.
Bientôt, les Allemands désireux de « nettoyer » les Cévennes en éliminant des maquis qui menaçaient les arrières du littoral méditerranéen, eurent un prétexte pour lancer l’assaut contre Bir Hakeim, un maquis qui leur avait toujours échappé.
Le 7 avril 1944 vers 13 heures, une voiture de quatre feldgendarmes fut mitraillée à Saint-Etienne-Vallée-Française. À 18 heures, le préfet de la Lozère et le commandement allemand échangèrent leurs informations et, à 20 heures, les troupes d’Occupation de Mende se mirent en route. Elles furent renforcées les jours suivants par les GMR, dépêchés par l’intendant de police de Montpellier Pierre Marty, et les SS de la 9e Panzer Division Hohenstaufen, au « repos » en Provence, qui avaient déjà affronté sans succès Bir Hakeim dans le Gard rhodanien et l’Ardèche au début du mois de mars. Le 12 avril 1944, vers 14 heures, les Allemands poursuivirent l’offensive commencée dès le 7. Les combats se poursuivirent jusqu’au soir. À 19 heures, la décision de se replier fut prise. Le maquis sut échapper à l’assaut et laissa sur le terrain deux prisonniers (Aimé Sauvebois et Francis Gaussen) et un mort (Louis Veylet).
Après le 12 avril, Bir Hakeim se dispersa entre deux groupes (au château du Castanier, commune de Sainte-Croix-Vallée-Française, Lozère, à la limite du Gard : Marcel de Roquemaurel et Toussaint ; Plan de Fontmort (commune de Saint-Martin-de-Lansuscle, Lozère), puis le château de Fons (commune de Bassurels, Lozère) : Montaigne (Rouan*), y compris les « germanophones). Les deux groupes se rassemblèrent, pour l’essentiel, au château des Fons à proximité du mont Aigoual sous le commandement de Barot, Quelques-uns rejoignirent l’autre base du Lodévois (Hérault) placée sous l’autorité de Paul Demarne.
Barot dut faire face à la défiance des Allemands et des Autrichiens issus de la MOI de « Montaigne » formulé après les combats de la Vallée Française. Communistes pour la plupart, formés pour quelques-uns dans le moule du Komintern, certains d’entre eux, comme l’ancien député du Reichstag Otto Kühne, se méfiaient de Barot dans lequel ils voyaient (à tort) un « gaulliste », officier de carrière, forcément de droite. Ils lui reprochaient sa témérité et son imprudence et mettaient en cause ses conceptions stratégiques, préférant la constitution de petits groupes mobiles plutôt que d’une grande formation comme Bir Hakeim qu’ils jugeaient vulnérable aux coups de l’ennemi. Leur projet fut alors d’établir le contact avec les FTPF cévenols que le Catalan Roger Torreilles était en train d’organiser dans les Cévennes. Ceci d’autant plus que leur appartenance à un maquis de l’AS heurtait la direction du KPD en France qui privilégiait les FTPF. Par ailleurs, l’intégration des « germanophones » dans une vaste formation comme Bir Hakeim contredisait leur volonté de constituer un comité « Allemagne libre ». Toutefois, jugeant que l’armement de Bir Hakeim était supérieur à celui des autres maquis, FTPF compris, Kühne décida, en accord avec Barot, que des germanophones, parmi les plus aguerris (Voir : Lindner Anton), demeureraient dans ses rangs de Bir Hakeim. Ce fut vraisemblablement pour les mêmes raisons que Cristino Garcia Grandes, chef de la 21e brigade (Gard) de l’Agrupación de guerrilleros españoles (AGE) mit, au début du mois de mai, une partie de ses effectifs à la disposition de Barot. Cette décision fut effective le 18 mai lorsqu’ils rejoignirent l’hôtel du Fangas. Un groupe de la 15e brigade de l’AGE (Lozère) fut aussi mis à la disposition de Barot et de Bir Hakeim. Dans les rangs de Bir Hakeim, il y avait un consensus, s’abstenir d’avoir des discussions d’ordre politique afin de préserver l’unité nécessaire à la réalisation d’un objectif commun, la libération du territoire. Toutefois, d’après Jacques Bonet qui a connu des vétérans du maquis, ce ne fut pas toujours le cas, car il y eut, dans les cantonnements, des polémiques d’ordre politique auxquelles participa Barot qui s’abstenait prudemment de faire état de son appartenance partisane.
Entre temps, le 3 mai, Barot fut convoqué par les chefs des maquis AS des Cévennes lozériennes et gardoises. Au cours de ce « conseil » réuni à la ferme de la Glanière (commune de Thoiras, Gard), entre Thoiras et Lasalle (Gard), il fut mis en accusation. On lui reprochait la désinvolture de ses hommes, leur manque de prudence et surtout de débaucher les membres de leurs maquis au profit de Bir Hakeim : en fait, ce dernier bénéficiait d’une telle aura qu’il n’avait pas de problèmes de recrutement, et que, comme à la Picharlarié beaucoup de jeunes préféraient intégrer ses rangs. Jules Ozil du « comité de Saint-Jean » [du-Gard] accusa Barot d’être membre de l’Action française. Le chef de Bir Hakeim qui finit par accepter de quitter les Cévennes à la condition que les armes qu’il leur avaient procurées lui fussent restituées lui rétorqua : « Quand vous saurez ce que je suis, vous en tomberez sur le cul » (allusion sibylline à son affiliation au PC clandestin qu’il tenait soigneusement cachée).
Selon une hypothèse formulée par certains auteurs et non confirmée par des sources écrites et seulement corroborée par les témoignages d’anciens de Bir Hakeim produits parfois longtemps après 1945 : Capel/ Barot, aurait adapté sa stratégie militaire, contestée à la fois par le reste de l’AS et les FTPF, aux objectifs des services secrets britanniques, désireux de "fixer" les forces allemandes sur un secteur proche d’un hypothétique débarquement, à savoir la côte du Bas-Languedoc. D’après Jacques-Augustin Bailly (op. cit., 1993, pp. 112-115) qui a le mieux développé cette hypothèse, Jean Capel, constamment en contact avec les Britanniques, avait pour objectif de "d’accroître l’hésitation du Haut Commandement allemand quant au lieu réel du débarquement de juin 1944. Bir Hakeim aurait donc été un "leurre" destiné à tromper les Allemands, comme le fut, plus à l’ouest, à la limite de l’Aude et du Tarn, le Corps franc de la Montagne Noire. Ce ne fut qu’au mois d’août 1944, plus de deux mois après la mort de Capel / Barot que les services britanniques s’intéressèrent réellement au maquis Bir Hakeim.(Voir Fowler Peter).
Barot quitta les Cévennes le 6 mai ne laissant aux Fons que des éléments du groupe Montaigne, des Allemands, surtout. Avec l’essentiel de Bir Hakeim, il se replia dans l’Hérault dans sa base du Clermontois, à Rabieux. Mais la région n’étant pas assez sûre, il fit à nouveau mouvement vers les Cévennes. Apprenant que les Fons avaient été incendié par les GMR, il décida d’occuper l‘hôtel du Fangas (commune de Valleraugue, Gard), vide de tout occupant. Cet établissement qui se trouvait presque au sommet du mont Aigoual devait être une étape vers une destination hors des Cévennes.
Privés de quelques Allemands, Autrichiens et Luxembourgeois — dont Otto Kühne qui se trouvaient à la Baraque, près de Saint-Martin-de-Boubaux — mais renforcé par l’arrivée des Espagnols (90 hommes au total), était regroupé au Fangas, lieu confortable mais précaire parce que exposé à l’observation aérienne : un avion allemand survola l’hôtel le 25 mai. Il ne disposait que de cinq (ou six, selon les témoignages) véhicules. Mis au courant de l’imminence d’une attaque, il décida l’évacuation du Fangas dans la nuit du 25 au 26 mai.
Les hommes de Bir Hakeim cantonnés au Fangas quittèrent les Cévennes et prirent la direction du causse Méjean, plus au nord. Les véhicules automobiles prirent la direction de La Parade, hameau chef-lieu de la commune du même nom, sur le causse. Le choix de ce lieu par Barot demeure controversé (Voir La Parade, 28 et 29 mai 1944*). Barot qui avait une communication directe avec Alger n’a pas livré les motifs de sa décision. La majorité des hommes, soixante-dix environ, firent le déplacement à pied. Leur parcours fut semé d’embûches qui entraîna leur dispersion et leur retard. Peu après leur départ, ils furent accrochés par des GMR et des miliciens et se divisèrent. La présence de miliciens à Cabrillac, village situé sur la route du col du Perjuret, itinéraire retenu afin d’éviter la traversée de Meyrueis (Lozère), retarda le groupe commandé par Marcel de Roquemaurel*. Les derniers arrivèrent à La Parade au soir du 27 mai, ce qui amena Barot à retarder la mise en œuvre de son plan de sécurisation du plateau, afin de faire face à une attaque.
Celle-ci eut lieu le 28 au matin. En effet, Roger Dutruch, le préfet collaborationniste de Mende (Lozère) au courant dès le 26, du passage des véhicules de Bir Hakeim à Meyrueis et de l’installation du maquis sur le causse Méjean mit au courant le chef de la garnison allemande du chef-lieu du département qui était peut-être déjà informé par d’autres voies. L’attaque fut donc décidée et deux colonnes composées d’Allemands et d’Arméniens de l’Ost Legion quittèrent Mende afin de surprendre Bir Kakeim après l’avoir encerclé depuis le nord et le sud. Elle débuta le dimanche de la Pentecôte 28 mai 1944, à 8 heures 40 du matin.
Barot et son état-major avaient établi leur cantonnement au « château Lapeyre », grosse ferme inoccupée de la Borie, hameau à proximité de La Parade. La ferme fut encerclée par les Allemands. Barot estima que la seule issue était de tenter une sortie et de percer l’encerclement afin de fuir. Avec le maquisard allemand Anton Lindner qui l’accompagnait, il fut fauché par une rafale de mitrailleuse. Trois autres, dont l’Autrichien Karl Trinka, furent également abattus dans la foulée. À la fin des combats, Bir Hakeim avait perdu trente-quatre hommes. Vingt-sept avaient été faits prisonniers, certains blessés. Amenés à Mende ils furent torturés, puis abattus à Badaroux (Lozère), près de la ligne de chemin de fer La Bastide-Puylaurent – Marvejols, au-dessous du col de la Tourette. Au total, Bir Hakeim enregistra donc, soixante-et-une victimes (dont quatre Allemands, deux Autrichiens, un Tchèque, trois Belges, un Yougoslave, seize Espagnols). Il y eut quelques rescapés (Français, Allemands, Espagnols)
Un groupe de quinze hommes de Bir Hakeim venu du Lodévois et commandé par Demarne était en route pour le causse Méjean. Averti du désastre, il put revenir sur ses pas. Bir Hakeim, commandé par Demarne* puis par Rouan* poursuivit sa lutte dans l’Hérault et participa à la Libération de Montpellier.
Enterré d’abord à La Parade après sa mort au combat, Jean Capel/commandant Barot fut ré-inhumé, d’abord provisoirement, le 28 octobre 1944, à Meyrueis dans le caveau de la famille Abriol, puis à Lamalou-les-Bains le 2 décembre 1945. Il eut d’abord droit à des obsèques religieuses protestantes présidées par le pasteur Cabanis, un résistant. Puis, la cérémonie civile fut présidée par le sous-préfet de Béziers. Elle rassembla ses compagnons de combat de Bir Hakeim. Cette cérémonie permit de révéler enfin l’affiliation politique qu’il avait voulu garder secrète pendant toute l’activité du maquis qu’il dirigea : seul, son ami Georges Couci*, instituteur à Montpellier, était, parmi les maquisards de Bir Hakeim, au courant de ses engagements partisans. En effet, tous les militants de la cellule communiste de Lamalou-les-Bains étaient présents. Par ailleurs, Paul Balmigère, secrétaire de la Fédération communiste de l’Hérault, prononça un long discours, insistant sur l’engagement communiste du « commandant Barot ». Plus tard, elle devint la cellule Jean-Capel. Sa veuve, Suzy, avait fait apporter sur sa tombe une grande étoile de fleurs rouges qui rendait publique son adhésion clandestine au PCF pendant la Résistance.
Déclaré « mort pour la France », cette mention fut inscrite le 20 avril 1945 en marge de son acte de décès (La Parade) et, le 4 avril 1946, en marge de son acte de naissance (Toulouse). Reconnu par l’AS commandant du maquis Bir Hakeim, Jean Capel fut homologué capitaine FFI à compter du 1er mai 1944. Plus tard, il fut promu au grade de lieutenant-colonel (promotion relevée dans plusieurs publications mais qui ne figure pas dans son dossier de Caen) et fut admis à titre posthume dans la Légion d’honneur avec le grade de chevalier. Cité à l’ordre de l’armée française, il reçut la Croix de guerre et la médaille de la Résistance. Cité au Quartier général des forces interalliées par le général Eisenhower, il fut aussi décoré de la Distinguished Service Order et de la Military Cross. Le nom de Jean Capel a été gravé sur le monument érigé à la Parade (commune actuelle de Hures-La Parade) en l’honneur des maquisards de Bir Hakeim tués lors des combats des 28 et 29 mai 1944 et exécutés à Badaroux (Lozère), le 30 mai 1944. Il figure aussi sur la plaque du monument dressé à Mourèze (Hérault) à la mémoire des combattants du maquis Bir Hakeim morts entre septembre 1943 et août 1944. Une petite rue de Lamalou-les-Bains porte son nom.
Voir La Parade (commune de Hures-La Parade, Lozère), 28 mai 1944
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, 21P 37941 dossier Jean Capel. — AC Toulouse, acte de naissance de Jean Capel et mentions marginales. — Archives de Paris, état civil du 6e arrondissement, acte de mariage entre Jean Capel et Suzanne Darrenougué. — Jacques-Augustin Bailly, La Libération manquée. Le Languedoc 1944-1945, Paris, Albin Michel, 1993, 481 p. [p. 90, pp. 112-115]. — J. Bonijol, S. Bourrier, H. Fumel, J. Vacquier, « Pour le centenaire de la naissance de Jean Capel, « commandant Barot » (1910-1944), chef du maquis Bir Hakeim », Études Héraultaises, 40, Montpellier, 2014, pp. 329-332. — Gérard Bouladou, L’Hérault dans la Résistance : 1940-1944, présentation de Jean-Claude Richard, Nîmes, Lacour, 1992, 208 p. + 38 illustrations hors texte [pp. 92-93 ; pp. 113-114]. — Éveline & Yvan Brès, Un maquis d’antifascistes allemands en France (1942-1944), Montpellier, Les Presses du Languedoc / Max Chaleil Éditeur, 1987, 350 p. [de nombreux détails ; les auteurs ont eu accès aux archives (témoignages dactylographiés) et aux publications allemandes, pour la plupart dans l’ancienne RDA, dues aux maquisards allemands qui ont rejoint Bir Hakeim ; ils donnent les références dans leur bibliographie ; eux-mêmes ont recueilli de précieux témoignages]. — Henri Cordesse, Histoire de la Résistance en Lozère 1940-1944, Montpellier, Les Presses du Languedoc, 1999, 225 p. [pp. 125-137]. — Christian Font & Henri Moizet, Maquis et combats en Aveyron. Chronologie 1936-1945, Rodez & Toulouse, ONAC Aveyron, ANACR Aveyron, CRDP Midi-Pyrénées, 1995, 410 p. [pp. 139-140, p. 160]. — Harry Roderick Kedward, À la recherche du maquis, la Résistance dans la France du Sud, 1942-1944, Paris, éditions du Cerf, 1999, 473 p. [p. 60, 129, 184-185]. — René Maruéjol, Aimé Vielzeuf, Le maquis Bir Hakeim, nouvelle édition augmentée, préface d’Yves Doumergue, Genève, Éditions de Crémille, 1972, 251 p. [Tout l’ouvrage, rédigé après de minutieuses enquêtes, relate l’action de Capel à la tête de Bir Hakeim et ses relations avec les Allemands antifascistes, les pp. 197-203 donnent des indications biographiques]. — Jean Sagnes, « Capel Jean (dit commandant BAROT) », DBMOF, 21, Paris, Éditions ouvrières, 1984, pp. 155-156. — Aimé Vielzeuf, En Cévennes et en Languedoc. Au temps des longues nuits, préface de Pierre Villeneuve, Nîmes, Lacour Rediviva, 2002, 276 p. [en particulier le chapitre III, « Du massacre des Crottes (3 mars 1944) à la citadelle de la souffrance », pp. 197-256]. — Aimé Vielzeuf, … et la Cévenne s’embrasa… La Résistance au « Pays Raïol », préface de Jean-Pierre Chabrol, 2e édition, Nîmes, Lacour Rediviva, 2005, 224 p. [en particulier, les pp. 23-63]. — Le Maquis école de La Picharlerie (1943-1944), Mende, ONACVG Lozère, 2e édition révisée, 2010, 32 p. — Association Départementale des Anciens de la Résistance, La Résistance en Lozère, CD-ROM, AERI, 2006. — Entretien téléphonique avec Jacques Bonnet, de Lamalou-les-Bains, 10 novembre 2016.

André Balent

Version imprimable