Né le 30 janvier 1896 à Violaines (Pas-de-Calais), exécuté le 3 septembre 1944 à Annezin (Pas-de-Calais).

Électricien demeurant rue des maisons rouges à Annezin (aujourd’hui rue Léon Blum)., Henri Queneute fut exécuté par les allemands à son domicile le 3 septembre 1944, la veille de la libération de la ville par les alliés.
Après un accrochage avec la résistance locale, les soldats allemands fouillaient les maisons à la recherche d’un "terroriste" vêtu de bleu de travail. Henri Queneute rentrait chez lui, il avait travaillé dans son jardin et était vêtu d’un bleu de travail.
Le Musée de poche d’Annezin précise :
« Le dimanche 3 septembre 1944, Henri Queneute, en compagnie de son père, s’affaire au jardin à la récolte de pommes de terre. Ils entendent des coups de feu provenant de la rue d’Aire toute proche et jugent plus prudent de rentrer chez eux.
"Un violent combat se déroule à proximité du passage à niveau des mines de Bruay et du carrefour du marronnier. Il oppose un détachement de soldats allemands en retraite à un groupe de FTPF sous les ordres de Gaston Sergeant, qui aura le bras droit sectionné par une rafale de mitraillette au cours de l’affrontement.
"Les résistants font repli, les allemands se lancent à leur poursuite. Ils remonte la rue des maisons rouges et opèrent la fouille des habitations.
"Parvenus à hauteur de la maison de Henri Queneute, ils poussent violemment le battant supérieur de la porte d’entée et jettent une grenade à l’intérieur. Léa, l’une des filles est blessée par les éclats reçus à la jambe. Pénétrant dans l’habitation, ils fouillent chaque pièce, trouvent Henri Queneute revêtu d’une combinaison de travail en toile bleue (souvent portée par les partisans dans la région). Le prenant pour un résistant, ils le mitraillent sur place. Il est 20h30. »
Sources

SOURCE : Note de Jean-Paul Ghesquiere, Musée de poche d’Annezin.

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