Né le 19 août 1925 à Lantosque (Alpes-Maritimes), abattu à proximité de la vacherie de L’Authion (Alpes-Maritimes, commune de Breil-sur-Roya) le 31 août 1944 ; berger, célibataire.

La plupart des bergers de L’Authion avaient quitté le haut-plateau le 28 août 1944, avant l’investissement du secteur par les avant-gardes allemandes de la 90e Panzer Grenadier. Francis Maria était resté sur place avec les vaches en compagnie de Jean-Baptiste Mazzo* et de Louis Roux-Guisto* alors que son patron Jean Roux-Guisto et son ouvrier Joseph Otto-Bruc descendirent le matin du 31 avec une douzaine de cochons par un sentier les ramenant à La Bollène-Vésubie sans rencontrer d’Allemands. Ils devaient revenir avec un camion rechercher les meules de fromage.
A l’approche d’une patrouille allemande, Francis Maria et ses deux camarades cherchèrent à s’enfuir. Francis Maria fut abattu à proximité du bâtiment de la vacherie et son corps fut enterré par les gendarmes de la brigade de Breil le 5 septembre 1944, avant d’être retrouvé durant les opérations de déminage du massif au cours de l’été 1945.
Son nom figure à la fois sur la plaque apposée dans la vacherie de L’Authion comme sur la stèle érigée en 1948 au col de Turini.
Sources

SOURCES : Jean-Louis Panicacci, Les Alpes-Maritimes dans la tourmente, 1939-1945, Nice, Serre, 1989 — Alain Otho, « Eté 1944, la libération de la Vésubie », Pays Vésubien, N° 7, 2006, p. 202-275.

Jean-Louis Panicacci

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