Né en 1900 à Lantosque (Alpes-Maritimes), abattu au col de Turini (Alpes-Maritimes, commune de La Bollène-Vésubie) le 31 août 1944, berger.

Exploitant de deux vacheries du massif de L’Authion, Jean-Baptiste Ventresca prit place à bord d’une camionnette, le matin du 31 août 1944, partant de La Bollène en direction du col de Turini puis des diverses vacheries du massif de L’Authion, afin d’y récupérer des centaines de fromages avant que le secteur ne soit interdit aux civils par l’irruption des troupes allemandes venues du Piémont par la vallée de la Roya.
Intercepté à proximité du col par une compagnie de la 90e Panzer Grenadier, il fut interrogé comme ses compagnons d’infortune et malgré le laissez-passer qu’il détenait en tant que berger, il fut pris pour un espion et abattu peu de temps après. Son corps fut retrouvé dans une tranchée comblée le 27 septembre 1945.
Son nom figure sur la stèle érigée au col de Turini en 1948.
Sources

SOURCES : Jean-Louis Panicacci, Les Alpes-Maritimes dans la tourmente 1939-1945, Nice, Serre, 1989 et Les lieux de mémoire de la Deuxième guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Nice, Serre, 1997 — Alain Otho, « Eté 1944, la libération de la Vésubie », Pays Vésubien, N° 7, 2006, p. 202-275.

Jean-Louis Panicacci

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