Marignac (Charente-Maritime), 21 août 1944
Dans la commune de Marignac (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), les Allemands capturèrent et exécutèrent sept FFI.
Dans la seconde quinzaine d’août, les combats de la Libération faisaient rage. La Résistance harcelait les Allemands en retraite.
Le matin du 21 août 1944, dans la commune de Marignac, à mi-chemin de Pons et de Jonzac, les Allemands, en position au croisement du château de Gibeau, interceptèrent un camion dans lequel avaient pris place sept jeunes FFI du groupe-franc Danton.
Ils tentèrent de forcer le barrage et les Allemands ouvrirent le feu, blessant six résistants. Tous furent exécutés sommairement à la sortie de Marignac, à proximité de la route départementale 142, après avoir été attachés à des arbres et, semble-t-il, torturés.
Il s’agit de Roland Arrouy, Max Barré, Roland Charruaud, Noël Couilleau, René Girardeau, Maurice Rabaud et Maximilien Schleipfer, chef du détachement, alias « Danton ».
Une stèle fut élevée à leur mémoire sur le chemin qui mène au château Gibeau. Leurs noms sont accompagnés de l’inscription suivante : « Ici, le 21 aout 1944, sept résistants furent martyrisés et fusillés par les Allemands. »
Cet évènement fut suivi à la Libération d’une violente controverse. Le Commandant Gaston Thibaudeau (pseudo "Marché", OCM, réseau Navarre, chef de l’AS pour la zone sud-ouest de la Charente Maritime et ex-chef de la Résistance départementale, écarté le 16 juillet au profit de Maurice Chalatte, un résistant rochefortin), qui se trouvait à proximité de Marignac le 21 août, fut accusé de ne pas s’être porté au secours du groupe-franc. Accusation soutenue par Maurice Chalatte, en rivalité avec Thibaudeau, mais déconsidéré depuis l’affaire du Château-Gaillard. La plainte en justice fut classée sans suite.
Le matin du 21 août 1944, dans la commune de Marignac, à mi-chemin de Pons et de Jonzac, les Allemands, en position au croisement du château de Gibeau, interceptèrent un camion dans lequel avaient pris place sept jeunes FFI du groupe-franc Danton.
Ils tentèrent de forcer le barrage et les Allemands ouvrirent le feu, blessant six résistants. Tous furent exécutés sommairement à la sortie de Marignac, à proximité de la route départementale 142, après avoir été attachés à des arbres et, semble-t-il, torturés.
Il s’agit de Roland Arrouy, Max Barré, Roland Charruaud, Noël Couilleau, René Girardeau, Maurice Rabaud et Maximilien Schleipfer, chef du détachement, alias « Danton ».
Une stèle fut élevée à leur mémoire sur le chemin qui mène au château Gibeau. Leurs noms sont accompagnés de l’inscription suivante : « Ici, le 21 aout 1944, sept résistants furent martyrisés et fusillés par les Allemands. »
Cet évènement fut suivi à la Libération d’une violente controverse. Le Commandant Gaston Thibaudeau (pseudo "Marché", OCM, réseau Navarre, chef de l’AS pour la zone sud-ouest de la Charente Maritime et ex-chef de la Résistance départementale, écarté le 16 juillet au profit de Maurice Chalatte, un résistant rochefortin), qui se trouvait à proximité de Marignac le 21 août, fut accusé de ne pas s’être porté au secours du groupe-franc. Accusation soutenue par Maurice Chalatte, en rivalité avec Thibaudeau, mais déconsidéré depuis l’affaire du Château-Gaillard. La plainte en justice fut classée sans suite.
Sources
SOURCES : AERI, CD-Rom, La Résistance en Charente-Maritime, l’affaire de Marignac, Yves Tricaud et James Pitaud. — Blog de Nicole Bertin. — Mémorial GenWeb, Marignac
Dominique Tantin