Né le 5 mai 1913 à Paris (IIe arr.), massacré le 26 août 1944 à Pierrefitte-sur-Seine (Seine, Seine-Saint-Denis) ; victime civile par faits de guerre.

Fils de Laurent Gabrillagues et de Juliette Louise Varenne, cafetiers, Maurice Gabrillagues s’était marié avec Blanche Retaud et demeurait 129 rue de la Butte-Pinson à Pierrefitte. Il était salarié des usines automobiles Hotchkiss à Saint-Denis (Seine, Seine-Saint-Denis), membre du syndicat CGT des métaux de la région parisienne. Lors du début du retrait de l’armée allemande, un soldat de l’armée d’occupation fut tué. En représailles, neuf hommes étaient faits prisonniers dont Maurice Gabrillagues.
Le 26 août 1944, après qu’un soldat allemand eut été abattu par la Résistance, il fut arrêté dans le café Nicolaï et pris en otage avec huit autres personnes, puis fusillées par l’ennemi à titre de représailles devant le 65 rue de la République. Avant de quitter les lieux, les soldats piègent les cadavres en plaçant des grenades dégoupillées.
Il est enterré au cimetière de Pierrefitte-sur-Seine. Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts communal et à Paris (XIe arr.) sur la Plaque commémorative de l’UFM-CGT. Maurice Gabrillagues a reçu la mention « Mort pour la France ».
Sur une stèle posée sur le lieu des exécutions ont été gravés les noms de : Henri Videau, André Voillot, Louis Lebrun, Maurice Gabrillagues, Marius Pommier, Aimé Letilleul, Albert Lucas, Félix Thiolat et Paul Nicolaï.
Sources

SOURCES : Arch. PPo. 109W 2. – Arch. MRN.. – Site internet Gilles Primout « La Libération de Paris ». – Site internet GenWeb. — État civil.

Daniel Grason, Émeric Tellier

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