THIBOLOT Georges, Pierre, Maurice, Achille
Né le 29 novembre 1887 à Gray (Haute-Saône), massacré le 31 août 1944 à Plomion (Aisne), gardien de la paix en retraite.
Fils naturel d’Eugénie Thibolot, célibataire, 18 ans, couturière domiciliée à Gray, Georges Thibolot se maria le 25 septembre 1912 à Lieucourt (Haute-Saône) avec Clémentine Eugénie Bolopion.
Il résidait à Champtonnay (Haute-Saône) au moment de son recrutement militaire, où il exerçait la profession de cultivateur. Appelé au 5e régiment d’artillerie à compter du 8 octobre 1908, il passa en mars 1910 au 4e RA, peu avant sa libération du service actif le 25 septembre 1910. Il fut affecté spécial (aux Chemins de fer du Nord) du 3 juin au 26 juillet 1912.
Rappelé à l’activité le 1er août 1914, il bénéficia d’un sursis d’appel en tant que gardien de la paix, avant d’être « militarisé dans son emploi » (selon les termes du registre matricule) à la préfecture de Police. Il resta dans cette situation jusqu’au 24 octobre 1919, et fut employé définitivement comme gardien de la Paix à partir du 1er octobre 1921.
De ces faits, Georges Thibolot quitta la Haute-Saône. Le 9 octobre 1910, il habitait à Valay (Haute-Marne), chez M. Gendoy. Le 2 décembre 1911, il était à Paris (Seine), au 1 de la rue Pierre-Dupont (Xe arrondissement), avant de s’établir au n° 7 du boulevard du Palais (IVe arrondissement) le 8 août 1912. Il y était toujours domicilié le 25 août 1927.
Georges Thibolot fut libéré définitivement de ses obligations militaires le 15 octobre 1936. Son petit-fils indique qu’il avait fait bâtir une grande maison à Plomion, pour y passer sa retraite ; c’est là qu’il fut arrêté par une unité SS, le 31 août 1944. Il fit ainsi partie des quatorze hommes du village qui furent massacrés. Sa maison fut parmi celles qui furent brûlées.
Georges Thibolot fut inhumé dans le cimetière de Plomion.
Il résidait à Champtonnay (Haute-Saône) au moment de son recrutement militaire, où il exerçait la profession de cultivateur. Appelé au 5e régiment d’artillerie à compter du 8 octobre 1908, il passa en mars 1910 au 4e RA, peu avant sa libération du service actif le 25 septembre 1910. Il fut affecté spécial (aux Chemins de fer du Nord) du 3 juin au 26 juillet 1912.
Rappelé à l’activité le 1er août 1914, il bénéficia d’un sursis d’appel en tant que gardien de la paix, avant d’être « militarisé dans son emploi » (selon les termes du registre matricule) à la préfecture de Police. Il resta dans cette situation jusqu’au 24 octobre 1919, et fut employé définitivement comme gardien de la Paix à partir du 1er octobre 1921.
De ces faits, Georges Thibolot quitta la Haute-Saône. Le 9 octobre 1910, il habitait à Valay (Haute-Marne), chez M. Gendoy. Le 2 décembre 1911, il était à Paris (Seine), au 1 de la rue Pierre-Dupont (Xe arrondissement), avant de s’établir au n° 7 du boulevard du Palais (IVe arrondissement) le 8 août 1912. Il y était toujours domicilié le 25 août 1927.
Georges Thibolot fut libéré définitivement de ses obligations militaires le 15 octobre 1936. Son petit-fils indique qu’il avait fait bâtir une grande maison à Plomion, pour y passer sa retraite ; c’est là qu’il fut arrêté par une unité SS, le 31 août 1944. Il fit ainsi partie des quatorze hommes du village qui furent massacrés. Sa maison fut parmi celles qui furent brûlées.
Georges Thibolot fut inhumé dans le cimetière de Plomion.
Sources
SOURCES : Arch. dép. Haute-Saône : état civil de Gray (1887) ; registre matricule (R 141, 1907) — Témoignage de René Thibolot, petit-fils de Georges Thibolot. — Sites Internet : Généalogie Aisne : Mémorial GenWeb.
Iconographie
ICONOGRAPHIE : Mémorial GenWeb
Frédéric Stévenot
