HORB André. Pseudonyme WENDLING André
Né le 12 janvier 1921 à Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin), abattu le 10 octobre 1944 à Saorge (Alpes-Maritimes) ; militaire de carrière ; agent des réseaux.
Fils de Charles Horb et de Jeanne Wendling, André Horb était célibataire.
Quartier-maître de la Marine nationale à Toulon jusqu’à sa démobilisation en avril 1943, ses connaissances en radio-télégraphie lui permirent d’écouter les conversations des officiers germano-italiens des commissions d’armistice, sous le commandement de l’enseigne de vaisseau Claude Berton, tout en cachant du matériel de guerre sensible aux visites des inspecteurs ennemis. André Wendling travailla ensuite pour le 2e Bureau de la Préfecture maritime (réseau Mithridate où il était homologué comme chargé de mission de 2e classe). Repéré par le service de détection radio de la Quarta Armata, il fut arrêté à Antibes le 12 avril 1943 et interné à la prison d’Imperia, puis à Chiavari et enfin au camp de concentration de Vallecrosia, près de Vintimille, d’où il parvint à s’évader avec la complicité d’un gardien antifasciste le 13 juillet 1944, rejoignant le maquis Garibaldi de L’Arpette. Autorisé à rejoindre le territoire français, il s’installa dans une ferme appartenant à un résistant local, Félix Bodino, affilié au groupe CFL Parent, opérant plusieurs missions de liaison avec les maquis italiens de Ligurie ou d’espionnage du dispositif militaire allemand de la 34e division d’infanterie déployée d’Imperia au col de Tende, à la demande de la DGER.
Le 10 octobre 1944, au retour d’une mission en territoire italien, il fut abattu par une patrouille allemande qui l’attendait à la ferme de Caïne, sur le territoire de Saorge. Son corps fut retrouvé avec une balle dans la tête et la gorge tranchée.
Quartier-maître de la Marine nationale à Toulon jusqu’à sa démobilisation en avril 1943, ses connaissances en radio-télégraphie lui permirent d’écouter les conversations des officiers germano-italiens des commissions d’armistice, sous le commandement de l’enseigne de vaisseau Claude Berton, tout en cachant du matériel de guerre sensible aux visites des inspecteurs ennemis. André Wendling travailla ensuite pour le 2e Bureau de la Préfecture maritime (réseau Mithridate où il était homologué comme chargé de mission de 2e classe). Repéré par le service de détection radio de la Quarta Armata, il fut arrêté à Antibes le 12 avril 1943 et interné à la prison d’Imperia, puis à Chiavari et enfin au camp de concentration de Vallecrosia, près de Vintimille, d’où il parvint à s’évader avec la complicité d’un gardien antifasciste le 13 juillet 1944, rejoignant le maquis Garibaldi de L’Arpette. Autorisé à rejoindre le territoire français, il s’installa dans une ferme appartenant à un résistant local, Félix Bodino, affilié au groupe CFL Parent, opérant plusieurs missions de liaison avec les maquis italiens de Ligurie ou d’espionnage du dispositif militaire allemand de la 34e division d’infanterie déployée d’Imperia au col de Tende, à la demande de la DGER.
Le 10 octobre 1944, au retour d’une mission en territoire italien, il fut abattu par une patrouille allemande qui l’attendait à la ferme de Caïne, sur le territoire de Saorge. Son corps fut retrouvé avec une balle dans la tête et la gorge tranchée.
Sources
SOURCES : Archives du musée de la Résistance azuréenne, Martyrologe — Charles Botton, « André Horb, un agent secret dans la vallée de la Roya », Le Haut-Pays. Revue des vallées de la Roya et de la Bévéra, n° 41, juin 1998, p. 6-8.
Jean-Louis Panicacci