INDEKEU Jean (ou Jan), Marie, Jacques
Né le 4 juillet 1914 à Liège (Belgique), fusillé par condamnation le 2 juillet 1943 à Berlin (Allemagne) ; ingénieur agronome ; officier de l’armée belge ; résistant des services de renseignements belges et français.
Jean (Jan) Indekeu
Mémorial GenWeb.
Fils de Pierre Jean (Jan) Indekeu et de Clothilde Joséphine née Schuttens (Schutters ?), Jean Indekeu épousa Marie Thérèse Françoise (Clothilde ?) née Blanche. Le couple eut trois enfants. Jean Indekeu exerçait la profession d’ingénieur agronome à Louvain (Belgique).
Replié en France, il intégra les services spéciaux en juillet 1940 et profita de sa fonction d’interprète pour collecter des renseignements à La Rochelle (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) où il résidait avec sa famille
Il fut arrêté le 11 août 1942 à La Rochelle ou à Mervent (Vendée) selon les sources. Interné jusqu’au 30 août à la prison Lafond de La Rochelle, il fut déporté à Munster (Allemagne) en septembre 1942 puis transféré à Berlin en décembre. Il fut condamné à mort pour espionnage le 25 mars 1943 par le Tribunal militaire suprême du Reich et fusillé à la prison de Brandebourg le 2 juillet 1943.
En 1949, ses cendres furent rapatriées à La Rochelle où elles sont déposées. Il obtint la mention « Mort pour la France » et il est titulaire à titre posthume des décorations suivantes : Croix de Chevalier de l’Ordre de Léopold avec palme, Croix de Guerre 1940 avec palme, Médaille de la Résistance, Croix du Prisonnier Politique 1940-1945 et Médaille Commémorative de la Guerre 1940-1945. Son nom est gravé sur le Monument aux Morts de La Rochelle et sur le Mémorial des Services Spéciaux de Ramatuelle (Var). Une rue de La Rochelle porte son nom.
Replié en France, il intégra les services spéciaux en juillet 1940 et profita de sa fonction d’interprète pour collecter des renseignements à La Rochelle (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) où il résidait avec sa famille
Il fut arrêté le 11 août 1942 à La Rochelle ou à Mervent (Vendée) selon les sources. Interné jusqu’au 30 août à la prison Lafond de La Rochelle, il fut déporté à Munster (Allemagne) en septembre 1942 puis transféré à Berlin en décembre. Il fut condamné à mort pour espionnage le 25 mars 1943 par le Tribunal militaire suprême du Reich et fusillé à la prison de Brandebourg le 2 juillet 1943.
En 1949, ses cendres furent rapatriées à La Rochelle où elles sont déposées. Il obtint la mention « Mort pour la France » et il est titulaire à titre posthume des décorations suivantes : Croix de Chevalier de l’Ordre de Léopold avec palme, Croix de Guerre 1940 avec palme, Médaille de la Résistance, Croix du Prisonnier Politique 1940-1945 et Médaille Commémorative de la Guerre 1940-1945. Son nom est gravé sur le Monument aux Morts de La Rochelle et sur le Mémorial des Services Spéciaux de Ramatuelle (Var). Une rue de La Rochelle porte son nom.
Sources
SOURCES : Mémorial des Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale, Ramatuelle. — Mémorial GenWeb.
Dominique Tantin
