Né le 22 mai 1921 à Saint-Saturnin (Cher), exécuté sommairement le 19 juin 1944 à Saint-Denis-de-Jouhet (Indre) ; AS, FFI. Cheminot

Stèle de Saint-Denis-de-Jouhet (Indre).
Stèle de Saint-Denis-de-Jouhet (Indre).
Plaque installée au bord de la D72
A l’entrée du chemin de Luzignan
Fils d’Alphonse, Louis Auroy et de Justine Dumontet, Jean Auroy était célibataire, homme d’équipe à la SNCF, à Montluçon (Allier) où il résidait rue Beaumarchais ; membre des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), d’origine Armée Secrète (AS), il fut blessé grièvement à la jambe lors de l’attaque des Allemands contre le maquis, le 16 juin, à Jeu les Bois (Indre). Il fut transporté à l’hôpital de La Châtre (Indre) le 17 juin puis en fut évacué le 19 juin ; la voiture qui le transportait croisa une colonne allemande à Saint-Denis-de Jouhet ; il ne put s’échapper et fut massacré à coups de crosse par les soldats allemands, à 16h, à Lusignan, commune de Saint Denis de Jouhet.
« Mort pour la France » ; déclaration de dècès par Armand Ageorges, 58 ans, menuisier. Son nom figure sur la stèle érigée à proximité de la D 72, sur le chemin de Lusignan, à l’endroit du crime, ainsi que sur la plaque commémorative de la gare de Montluçon.
Sources

SOURCES : Registre des décès de Saint-Denis-de-Jouhet. — Arch.Nat. F 41-394. — Livre Mémorial des « Cheminots victimes de la répression », Perrin/SNCF, 2017, p. 95.

Michel Gorand

Version imprimable