Né le 30 juin 1900 à Écuires (Pas-de-Calais), abattu le 7 juillet 1944 à Saint-Algis (Aisne) ; gendarme ; résistant BOA (FFI).

Fils de Thomas Louis Éloi Bachimont, âgé de vingt-six ans, employé des chemins de fer, et de Clémentine Eugénie Tétu, ménagère âgée de vingt-quatre ans, domiciliés à Lille et résidants temporairement à Écuires.
Edmond Bachiont se maria le 29 septembre 1923 à Hirson (Aisne), avec Aline Marthe Bantignies.
Edmond Bachimont était gendarme, affecté à la brigade mixte de Saint-Quentin. Résistant dès 1943 au sein du BOA et de l’OCM, il était sous-lieutenant (selon le site « Mémorial GenWeb »).
Il fut tué le 7 juillet 1944 au maquis de La Goupille (Saint-Algis) avec Marcel Annoepel et Hector Polvent.
« Tué au combat », il est « Mort pour la France » (AC 21 P 11598), et aurait reçu la médaille de la Résistance à titre posthume. Il fut homologué FFC, FFI et DIR (GR 16 P 26158).
Son nom figure sur le monument de la Coupille, érigé sur le territoire de la commune de Saint-Algis, avec ses quatre compagnons tués au même endroit, lors de l’attaque du maquis. Il est également en d’autres endroits : sur le monument aux morts d’Hirson (Aisne), sur le monument aux morts de Saint-Algis, sur une plaque commémorative apposée sur un mur de la gendarmerie de Saint-Quentin, boulevard Gambetta, et sur le monument aux morts de la même commune.
Sources

SOURCES. SHD, dossiers adm. résistants. — Sites Internet : Mémorial GenWeb ; Mémoire des hommes ; Généalogie Aisne. — État civil d’Écuires (3 E 289/9). — Notes de Jean-Pierre Besse.

Frédéric Stévenot

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