BERNHEIM-DENNERY Fernand
Né le 5 juillet 1868 à Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), massacré le 24 juillet 1944 à Savigny-en-Septaine lors des massacres des puits de Guerry à Savigny-en-Septaine (Cher) ; victime civile juive.
Stèles d’hommage aux victimes du puits de Guerry, à Saint-Amand-Montrond
Cliché Michel Gorand
Fils de David Bernheim, imprimeur lithographe, et de Rosalie Samuel, sans profession, Fernand Bernheim-Dennery fit ses études à l’École Polytechnique à Paris (Ve arr.) Devenu colonel, il combattit pendant à la Première Guerre mondiale et fut décoré de la Légion d’honneur ; il en était commandeur en 1940.
Pendant la Seconde guerre mondiale, réfugié à Saint-Amand-Montrond (Cher), il fut victime de la rafle des Juifs de la ville le 21 juillet 1944. Alors que la rupture imminente du front allemand de Normandie laissait prévoir une prochaine libération, la police allemande et la Milice française arrêtèrent et transportèrent à Bourges, dans la prison du Bordiot soixante-dix personnes représentant la quasi-totalité de la communauté israélite de Saint-Amand. Le 24 juillet, vingt-six hommes dont Fernand Bernheim-Dennery furent extraits de la prison et emmenés dans une camionnette vers une destination inconnue. Un mois plus tard, grâce au récit du rescapé Charles Krameisen, on découvrit le drame des massacres des puits de Guerry dans lesquelles furent jetées vivantes 36 victimes, noyées et écrasées sous des blocs de pierre.
Le nom de Fernand Bernheim-Dennery est gravé sur les plaques commémoratives de Saint-Amand-Montrond et de la ferme de Guerry ainsi que sur celle de l’École Polytechnique à Paris (Ve arr.).
Il s’était marié le 16 juin 1905 à Saint-Denis (Seine, Seine-Saint-Denis) avec Claire Dennery.
Savigny-en-Septaine, puits de Guerry (24 juillet-8 août 1944)
Pendant la Seconde guerre mondiale, réfugié à Saint-Amand-Montrond (Cher), il fut victime de la rafle des Juifs de la ville le 21 juillet 1944. Alors que la rupture imminente du front allemand de Normandie laissait prévoir une prochaine libération, la police allemande et la Milice française arrêtèrent et transportèrent à Bourges, dans la prison du Bordiot soixante-dix personnes représentant la quasi-totalité de la communauté israélite de Saint-Amand. Le 24 juillet, vingt-six hommes dont Fernand Bernheim-Dennery furent extraits de la prison et emmenés dans une camionnette vers une destination inconnue. Un mois plus tard, grâce au récit du rescapé Charles Krameisen, on découvrit le drame des massacres des puits de Guerry dans lesquelles furent jetées vivantes 36 victimes, noyées et écrasées sous des blocs de pierre.
Le nom de Fernand Bernheim-Dennery est gravé sur les plaques commémoratives de Saint-Amand-Montrond et de la ferme de Guerry ainsi que sur celle de l’École Polytechnique à Paris (Ve arr.).
Il s’était marié le 16 juin 1905 à Saint-Denis (Seine, Seine-Saint-Denis) avec Claire Dennery.
Savigny-en-Septaine, puits de Guerry (24 juillet-8 août 1944)
Sources
SOURCES : Cédérom AERI-Cher, Gérard Boursier et Jean-Claude Bonnin. — Actes du Colloque de Saint-Amand-Montrond 8 juin 2005, communication de Jean-Yves Ribault . — Memorial Genweb. — État civil en ligne cote 3E 00999, vue 8.
Annie Pennetier
