MORAN Salomon alias Raoul
Né 25 Novembre 1891 à Langon (Gironde), exécuté sommairement le 13 août 1944 à Aire-sur-l’Adour (Landes) ; marchand forain ; homologué résistant des FFI.
Moran Salomon, d’origine juive, était domicilé à Jurançon. Il était le fils de Samuel Moran et de Pauline Hirtz. Marchand forain, il était marié à Rachel Rosemblad, sans profession et domiciliée à Jurançon.
Salomon Moran, résistant (alias Raoul), trouva la mort dans les circonstances suivantes.
Le 13 Août 1944, vers 7 heures du matin, un camion transportant des résistants entra en collision avec un camion allemand sur la place du commerce à Aire-sur-Adour. Cela déclencha de violentes ripostes, la Maison de l’Agriculture fut incendiée puis les Allemands se dirigèrent vers une maison prétendant que des coups de feu y provenaient. Ils firent lever les pensionnaires de la maison dont Solomon Moran, Jean Portes et Pierre Richard. Ils contrôlèrent leurs identités, les firent sortir puis les exécutèrent.
La mention victime civile « Mort pour la France » fut apposée sur le registre de décès d’Etat Civil le 19 août 1948, mais selon sa fiche sur Mémoire des Hommes, il fut homologué FFI. Il possède un dossier au SHD, à Caen comme à Vincennes.
Le nom de Moran Salomon se trouve sur une plaque à la mémoire des victimes apposée sur la maison du drame, rue de la Libération à Aire-sur-Adour.
Selon le site MémorialGenWeb, il aurait été exécuté le 13 octobre 1944 au Polygone de la Marine à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime), ce qui est inexact. Mais l’on peut s’interroger sur l’origine de cette erreur. Y a-t-il eu une victime homonyme exécutée à cette date à Rochefort ?
Salomon Moran, résistant (alias Raoul), trouva la mort dans les circonstances suivantes.
Le 13 Août 1944, vers 7 heures du matin, un camion transportant des résistants entra en collision avec un camion allemand sur la place du commerce à Aire-sur-Adour. Cela déclencha de violentes ripostes, la Maison de l’Agriculture fut incendiée puis les Allemands se dirigèrent vers une maison prétendant que des coups de feu y provenaient. Ils firent lever les pensionnaires de la maison dont Solomon Moran, Jean Portes et Pierre Richard. Ils contrôlèrent leurs identités, les firent sortir puis les exécutèrent.
La mention victime civile « Mort pour la France » fut apposée sur le registre de décès d’Etat Civil le 19 août 1948, mais selon sa fiche sur Mémoire des Hommes, il fut homologué FFI. Il possède un dossier au SHD, à Caen comme à Vincennes.
Le nom de Moran Salomon se trouve sur une plaque à la mémoire des victimes apposée sur la maison du drame, rue de la Libération à Aire-sur-Adour.
Selon le site MémorialGenWeb, il aurait été exécuté le 13 octobre 1944 au Polygone de la Marine à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime), ce qui est inexact. Mais l’on peut s’interroger sur l’origine de cette erreur. Y a-t-il eu une victime homonyme exécutée à cette date à Rochefort ?
Sources
SOURCES : SHD Caen, AC 21 P 97677 et Vincennes GR 16 P 428786 (à consulter). — Arch. CPRD, classeur 27 armoire 1.— G. Dupau et F. Campa, Résistance et déportation 1940-1944 dans les Landes par les stèles, les plaques et les monuments, éditions Gascogne, Orthez, 2004.— Corps Francs de la Libération, Historique de la Résistance à Aire-sur-l’Adour, décembre 1944.— Arch. mun d’Aire-sur-l’Adour, registre des décès.
Dominique Tantin, Delphine Leneveu
