BAUSSAN Gustave
Né en 1902 à Virmacé (Mayenne), mort des suites de ses blessures le 9 août 1944 à Virmacé ; commerçant.
Marié et père de quatre enfant (18,14,6 ans et 6 mois), Gustave Baussan résidait à Virmacé.
Face à l’arrivée de plusieurs centaines de SS à Vimarcé le 5 août 1944, effrayés, les habitants de la commune se terrèrent dans leurs demeurent ou partirent se réfugier dans les communes avoisinantes en passant à travers champs.
Inquiété par ce mouvement de troupes allemandes, Gustave Baussan conduisit sa famille au hameau du Gué (Mayenne) où se trouvèrent déjà plusieurs réfugiés de Sillé-le-Guillaume.
Épicier et bourrelier de profession, il regagna chaque matin vers 8 heures le bourg de Virmacé pour surveiller et tenir son commerce.
Le 9 août 1944, parti plus tôt que les autres jours du hameau du Gué en compagnie de Monsieur José, il fut grièvement blessé par une sentinelle allemande postée dans un champ en surplomb de la route.
Alors qu’il fut transporté à son domicile sur une échelle en guise de brancard, les Allemands saccagèrent le sous-sol de son magasin et y détruisent toutes les réserves. Deux heures plus tard, malgré les soins dispensés par le docteur Touzard, réfugié au Gué ; Gustave Baussan succomba à ses blessures, laissant derrière lui sa femme et ses enfants.
Face à l’arrivée de plusieurs centaines de SS à Vimarcé le 5 août 1944, effrayés, les habitants de la commune se terrèrent dans leurs demeurent ou partirent se réfugier dans les communes avoisinantes en passant à travers champs.
Inquiété par ce mouvement de troupes allemandes, Gustave Baussan conduisit sa famille au hameau du Gué (Mayenne) où se trouvèrent déjà plusieurs réfugiés de Sillé-le-Guillaume.
Épicier et bourrelier de profession, il regagna chaque matin vers 8 heures le bourg de Virmacé pour surveiller et tenir son commerce.
Le 9 août 1944, parti plus tôt que les autres jours du hameau du Gué en compagnie de Monsieur José, il fut grièvement blessé par une sentinelle allemande postée dans un champ en surplomb de la route.
Alors qu’il fut transporté à son domicile sur une échelle en guise de brancard, les Allemands saccagèrent le sous-sol de son magasin et y détruisent toutes les réserves. Deux heures plus tard, malgré les soins dispensés par le docteur Touzard, réfugié au Gué ; Gustave Baussan succomba à ses blessures, laissant derrière lui sa femme et ses enfants.
Sources
SOURCES : Michel Desrues, Magali Even, Mémorial de la Mayenne 1940-1945. Fusillés, massacrés morts aux combats de la Libération, Direction départementale de l’ONACVG de la Mayenne, 2001.
Michel Desrues, Magali Even
