Né en 1924 à Ménil (Mayenne), mort le 6 août 1944 à Château-Gontier (Mayenne) ; cultivateur ; résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), membre de l’Armée secrète (AS).

Célibataire, membre du groupe de Ménil depuis le 1er juillet 1943, Michel Bélier, ses trois frères et leur futur beau-frère Charles Delhommeau constituèrent un petit dépôt d’armes venant du parachutage de Peuton, au domicile paternel, assurèrent divers transport de matériels et participèrent à diverses attaques de voitures allemandes. Le 3 août 1944, les cinq jeunes résistants, inquiets des perquisitions effectuées par la sécurité allemande à Saint-Sulpice, décidèrent de transporter leurs armes dans un lieu sûr. Ils passèrent le barrage de Formusson, ignorèrent la présence de la gestapo. Interceptés par deux sentinelles à la sortie du chemin de Formusson, ils les abattirent mais Michel Bélier se fit prendre. Interné au collège de Château-Gontier, il fut massacré le 6 août 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Sources

SOURCES  : Michel Desrues, Magali Even, Mémorial de la Mayenne 1940-1945. Fusillés, massacrés morts aux combats de la Libération, Direction départementale de l’ONACVG de la Mayenne, 2001.— Genweb.— Notes Delphine Leneveu.

Michel Desrues, Magali Even

Version imprimable