Né le 28 août 1881 à Measnes (Creuse), massacré par les Allemands le 18 juillet 1944, dans le bois de Greuille près d’Ardentes (Indre) ; fermier.

Fils d’Henri Portier et de Marie Pigois. Auguste Portier avait été rappelé au 90ème Régiment d’Infanterie le 23 mai 1917 puis passé au 256ème RI du 27 juillet 1918 au 22 février 1919 ; avant la guerre (recensement de 1911) il avait été domestique aux Feuillets, commune de Cluis (Indre), puis fermier aux Boisnauds, commune de Cluis (recensement de 1921), et enfin fermier aux Feuillets. Il fut arrêté à 63 ans, le 18 juillet 1944 aux Feuillets, par les Allemands et la Milice qui recherchaient les maquisards, localisés aux Feuillets ; il fut abattu dans l’après-midi par les Allemands et la milice dans le bois de Greuille près d’Ardentes, mais son corps ne fut retrouvé qu’en novembre 1944. Ses obsèques eurent lieu le 1er décembre 1944, à Cluis. Marié en 1901 à Ernestine Salleron, ils eurent 2 enfants. Son nom est inscrit sur une stèle érigée dans le bois de Greuille ainsi que sur la plaque installée au monument aux morts de la commune d’Ardentes.
Au bois de Greuille à Ardentes, le 18 juillet 1944
Sources

SOURCES : plaque tombale à Cluis ; n°37 du registre des décès d’Ardentes ; notes de Georges Lasserre, ANACR Indre, notes de Vincent Portier.

Michel Gorand

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