COUTANT Auguste
Né le 24 juin 1875 à Banteux (Nord), mort le 20 septembre 1944 à Saint-Quentin (Aisne) ; retraité SNCF.
Fils de Cyprien Coutant, vingt-six ans, journalier (décédé à Banteux le 1er septembre 1881), et de Catherine Dermy, vingt-sept ans, lingère, domiciliés à Banteux (puis à Saint-Quentin au moment du mariage de son fils), rue de l’Église, époux décédés avant 1944, Auguste Coutant était veuf en premières noces d’Eugénie Journeaux, qu’il avait épousé à Saint-Quentin le 27 février 1898. Il était alors typographe et était domicilié au 17 rue Desmoutiers à Saint-Quentin ; son épouse, domiciliée à la même adresse, était lingère et était née le 7 novembre 1874. Le mariage permet la légitimisation d’Auguste Eugène Journeaux, né à Saint-Quentin le 30 janvier 1895.
Au moment de sa mort, Auguste Coutant était marié à Marie Marguerite Flore Leneutre, soixante-quinze ans, sans profession.
Matricule 579 lors de son recensement militaire, Auguste Coutant arriva au régiment d’infanterie de Saint-Quentin le 12 novembre 1896. Il fut envoyé en disponibilité le 18 septembre 1897, avec un certificat de bonne conduite. Après quelques périodes d’exercices, notamment dans la 5e section de chemins de fer de campagne (1910), il était dans les régions envahies par l’Allemagne. Rapatrié, il arriva à Évian le 21 septembre 1918 et dirigé le 24 vers la section de chemin de fer où il avait accompli une période d’exercices plus tôt.
Passé dans l’armée territoriale, il participa à la campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 7 février 1919.
Probablement blessé lors des combats (mais la cause reste à déterminer) qui ont eu lieu lors de la libération de Saint-Quentin, Auguste Coutant mourut à son domicile, au 15 bis rue de Cambrai, à vingt heures.
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune. Auguste Coutant fut reconnu « Mort pour la France », par décision du ministère des Anciens Combattants en date du 23 juillet 1946 (aucune notice sur le site « Mémoire des hommes »).
Au moment de sa mort, Auguste Coutant était marié à Marie Marguerite Flore Leneutre, soixante-quinze ans, sans profession.
Matricule 579 lors de son recensement militaire, Auguste Coutant arriva au régiment d’infanterie de Saint-Quentin le 12 novembre 1896. Il fut envoyé en disponibilité le 18 septembre 1897, avec un certificat de bonne conduite. Après quelques périodes d’exercices, notamment dans la 5e section de chemins de fer de campagne (1910), il était dans les régions envahies par l’Allemagne. Rapatrié, il arriva à Évian le 21 septembre 1918 et dirigé le 24 vers la section de chemin de fer où il avait accompli une période d’exercices plus tôt.
Passé dans l’armée territoriale, il participa à la campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 7 février 1919.
Probablement blessé lors des combats (mais la cause reste à déterminer) qui ont eu lieu lors de la libération de Saint-Quentin, Auguste Coutant mourut à son domicile, au 15 bis rue de Cambrai, à vingt heures.
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune. Auguste Coutant fut reconnu « Mort pour la France », par décision du ministère des Anciens Combattants en date du 23 juillet 1946 (aucune notice sur le site « Mémoire des hommes »).
Sources
SOURCES. État civil : Banteux (acte de naissance n° 29) ; Saint-Quentin (acte de mariage n° 46 ; acte de décès n° 827). Arch. dép. Aisne (registre matricule 21 R 102-1895, bureau de Saint-Quentin). — Sites Internet : Mémorial GenWeb ; Généalogie Aisne.
Frédéric Stévenot
