Né le 5 novembre 1902 à Saint-Quentin (Aisne), mort de ses blessures le 14 septembre 1944 à Saint-Quentin (Aisne) ; électricien ; FFI.

Fils de Charles Edmond Hurtebise, quarante-sept ans, manouvrier, et de Marie Virginie Olympe Dagnicourt, ménagère âgée de quarante ans, les parents d’André Hurtebise habitaient à Oëstres, hameau de Saint-Quentin, lors de sa naissance. Ils étaient décédés en 1944.
Le 19 mai 1934, André Hurtebise, électricien, résidait à Oëstres, au 346 rue de Paris. Il se maria ce jour-là à Marie Louise Grumeaux, vingt-six ans, tricoteuse, née à Lille (Nord) le 29 avril 1908. Elle habitait alors à Saint-Quentin, au 30 rue du Général Legrand-Girarde, et était divorcée d’avec Gaston Ernest Hurtebise. En septembre 1944, le couple était domicilié au n° 348 de la rue de Paris.

FFI, André Hurtebise mourut au 68 de la rue Émile-Zola. L’adresse correspond probablement aux hospices de la ville, puisque c’est le directeur de l’établissement, Georges Dufour, qui effectue les démarches nécessaires auprès des services d’état civil de Saint-Quentin. Il succomba aux blessures reçues pendant les combats pour la libération de la ville qui eurent lieu au début du mois.
Reconnu « Mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 49139), par décision du 30 août 1945, André Hurtebise fut homologué FFI (GR 16 P 299672).
Son corps fut inhumé dans le cimetière nord de la ville.
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.
Sources

SOURCES. SHD, dossiers adm. des résistants. — Sites Internet : Mémorial GenWeb ; Généalogie Aisne ; Mémoire des hommes. — État civil de Saint-Quentin (acte de naissance n° 1158 ; acte de décès n° 813).

Frédéric Stévenot

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