Né le 4 novembre 1923 à Saint-Germain-de-Salles (Allier), exécuté sommairement par les Allemands le 10 juin 1944 à Beaune-les-Mines, auj. Limoges (Haute-Vienne) ; mécanicien chauffeur ; soldat au 1er régiment de France ; résistant.

Fils de Pierre Vallet et de Véronique Citerne ; le jugement du tribunal civil de Limoges du 9 novembre 1944 dit que l’individu dont le cadavre découvert à la carrière de Gramagnat (acte de décès n°1421) est celui de Vallet André, mécanicien chauffeur, Soldat au 1er régiment de France, détaché à Eguzon (Indre), rallié à la résistance ; le 9 juin 1944 une compagnie allemande de la division « das Reich » envahit Argenton vers 18h30 ; André Vallet fut arrêté le 9 juin au soir et emmené, comme otage, à Limoges le 10 juin au matin, puis conduit le soir même avec une douzaine d’autres otages dans une carrière au lieu-dit Gramagnat, au Malabre, au nord de Limoges où il furent fusillés par les Allemands ; transcription à Limoges le 14 décembre 1944. Reconnu « Mort pour la France » du 12 juin 1944 Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse.


Le 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse
10-11 juin 1944 au Malabre
Sources

SOURCE : n° 2528 du registre des décès de Limoges. — massacre du Malabre sur Wikipedia. — François Adeline Haute-Vienne La guerre secrète 1940-1944 Hors-série édité par Le Populaire du Centre, décembre 2006 —

Michel Gorand

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