Né le 16 février 1923 à Angerville (Seine-et-Oise puis Essonne), exécuté sommairement le 10 juin 1944 au nord de Limoges (Haute-Vienne) ; serrurier ; homologué FFI.

Fils de Patient Montagu et de feue Jeanne Marie, Félicie Charpille ; le jugement du tribunal civil de Limoges du 9 novembre 1944 dit que l’individu dont le cadavre a été découvert à la carrière de Gramagnat (acte de décès n°1426) est celui de Montagu Roger, Camille, serrurier, célibataire, domicilié à Argenton-sur-Creuse (Indre).
Le 9 juin 1944 une compagnie allemande de la division « Das Reich » envahit Argenton vers 18h30 ; Roger Montagu fut arrêté le 9 juin au soir et emmené, comme otage à Limoges le 10 juin au matin, puis conduit le soir même avec une douzaine d’autres otages dans une carrière au lieu-dit Gramagnat, au Malabre, au nord de Limoges où il furent fusillés par les Allemands ; transcription du jugement le 31 décembre 1944. Son nom figure sur le Mémorial du 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse.
A la Libération, Roger Montagu obtint la mention Mort pour la France et fut homologué FFI. Sa fiche sur Mémoire des Hommes porte la mention erronée "tué au combat."


Le 9 juin 1944 à Argenton-sur-Creuse
10-11 juin 1944 au Malabre
Sources

SOURCE : n° 2681 du registre des décès de Limoges. — massacre du Malabre sur Wikipedia. — François Adeline Haute-Vienne La guerre secrète 1940-1944 Hors-série édité par Le Populaire du Centre, décembre 2006 — Mémoire des Hommes. — Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 100649 (nc).

Michel Gorand

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