Né le 3 février 1918 à Roanne (Loire), tué le 2 septembre 1944 à Saint-Quentin (Aisne) ; marié ; chauffeur-mécanicien ; FFI.

Fils d’Édouard Constant Le Mieux et d’Émilie Uranie Marié, les parents de Maurice Le Mieux étaient sans profession en 1939 ; ils étaient alors domiciliés à Cherbourg (Manche).
Le 12 août 1939, Maurice Le Mieux était âgé de vingt-un ans, et était soldat au 403e régiment d’artillerie à Écreuves-et-Grand-Ménil (Meurthe-et-Moselle). Il se maria ce jour-là à Lucienne Adolphine Camillia Lamy, cartonnière âgée de dix-huit ans, née à Saint-Quentin le 20 août 1920. Elle y habitait alors, au 20 rue Camille-Desmoulins. C’est là que le couple résidait encore en septembre 1944.
Maurice Le Mieux fut tué sur les Champs-Élysées, le 2 septembre à une heure indéterminée, lors des combats pour la libération de la ville.
Le ministère des Anciens Combattants le reconnut « Mort pour la France » (AC 21 P 77794), par décision du 4 juillet 1945, et « soldat des Forces françaises de l’intérieur » le 18 décembre 1953. Maurice Le Mieux fut homologué FFI (GR 16 P 361057).
Son nom figure sur le monument aux morts de la ville.
Sources

SOURCES. SHD, dossiers adm. résistants. — Sites Internet : Mémoire des hommes ; Généalogie Aisne. — État civil de Saint-Quentin (acte de mariage n° 224 ; acte de décès n° 768).

Frédéric Stévenot

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