Né le 25 octobre 1924 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), fusillé le 23 février 1944 à Dijon (Côte-d’Or) ; cheminot ; militant de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) ; résistant MUR.

Charles Carré
Charles Carré
Fils d’Antoine Carré, journalier, et de Marguerite Sabel, couturière, Charles Carré, ajusteur auxiliaire au dépôt SNCF de Paray-le-Monial depuis le 13 février 1942, était membre de la JOC. Il résidait au chalet n° 12 de la cité SNCF de Paray chez son oncle et sa tante.
Lié aux MUR, il participa à des sabotages de locomotives mais, sur dénonciation, fut arrêté par le Feldgendarmerie allemande le 7 janvier 1944 à Paray-le-Monial. Il était également accusé d’attaque à main armée contre deux jeunes filles qui fréquentaient des Allemands.
Détenu à Chalon-sur-Saône puis à Dijon, à la prison de la rue d’Auxonne, il y fut condamné le 16 février 1944 par le tribunal allemand FK 669 de Dijon, puis fusillé le 23 février 1944.
Son nom est inscrit sur les plaques commémoratives des gares de Nevers et de Paray-le-Monial ainsi que sur le mur des fusillés de Dijon.
Il a obtenu la mention Mort pour la France et le titre d’Interné résistant en 1958.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII (Notes Thomas Pouty). – Notes Bertrand Porcherot. – André Jeannet, Mémorial de la Résistance en Saône-et-Loire. Biographie de résistants, Mâcon, JPM, 2005. – État civil.— Thomas Fontaine (dir.), Mémorial des cheminots, notices Charles Carré par Cécile Hochard.

Claude Pennetier

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