Né le 14 mars 1904 à Crécy-Ponthieu (Somme), exécuté sommairement le 3 septembre 1944 à Crécy-Ponthieu ; garagiste ; résistant, membre des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI).

Gilbert Gaffet
Gilbert Gaffet
Les six victimes de Crécy-en-Ponthieu.
Cliché fourni par Philippe Pauchet.
Marié à Hélène (née Filleux) et père d’une fille Nicole (né en 1934), Gilbert Gaffet débuta sa carrière professionnelle à Arras (Pas-de-Calais) au côté de son frère avant d’ouvrir son propre garage (ancien garage Botte situé à l’angle de la Place Gilbert Gaffet et de la rue du Maréchal Leclerc).
Mobilisé en 1940, dans la marine, il partit de Boulogne pour l’Angleterre. Le périple se poursuit vers Cherbourg, le Havre, l’Angleterre à nouveau, la Côte d’Espagne, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. Il fut démobilisé à la base de Bizerte (Tunisie) en août 1940.
Il reparti en France et s’engagea plus tard dans la résistance. Il rejoignit son épouse et sa fille évacuées à Bordeaux (Gironde). La famille rentra à Crécy. La maison avait été pillée. Il retravailla au garage avec du matériel de fortune.
Il entra dans la résistance en janvier 1942 et participa à de nombreux sabotages, notamment, en mars 1943. Il détruisit trois camions ennemis à Crécy, déroba deux mitrailleuses, trois fusils et un revolver aux soldats d’occupation.
Gilbert Gaffet fut exécuté sommairement suite au drame de Crécy-en-Ponthieu (3 septembre 1944).
Il obtint la Croix de guerre avec étoile d’argent à titre posthume le 11 mars 1947, le grade de Sous-Lieutenant le 4 mars 1947, la Croix de la libération et légion d’honneur à titre posthume ( Journal Officiel du 27 décembre 1950 et la Médaille de la résistance par décret du 23 juillet 1965.
Sources

Delphine Leneveu

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