Né le 12 mai 1931 à Metz (Moselle), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; écolier ; victime civile.

Hubert Gaillot
Hubert Gaillot
Crédit photo : Odette Grandjean
plaque famille Gaillot, cimetière Oradour-sur-Glane
plaque famille Gaillot, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Hubert Gaillot était le fils de François Joseph Nicolas (né le 5 décembre 1905, à Montoy-Flanville, Moselle), cultivateur, et de son épouse Cécile née Saint-Paul* (née le 19 janvier 1904, à Montoy-Flanville). Ses parents s’étaient mariés le 19 février 1938 à Montoy-Flanville (Moselle).
Il avait un frère cadet, Daniel* (né le 24 août 1941, à Saint-Junien).
La famille Gaillot habitait Montoy-Flanville (Moselle annexée) dans la banlieue messine fut expulsée le 15 novembre 1940 par les Allemands dans le cadre de l’opération Aktion D visant à épurer la Moselle de ses éléments francophones. Quinze habitants de Montoy-Flanville et soixante-quatre de Charly trouvèrent refuge à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) le 17 novembre 1940. Ils trouvèrent refuge au lieu-dit la Basse-forêt à Oradour-sur-Glane.
Son père échappa au massacre, habitant La Basse-forêt à Oradour-sur-Glane, hameau non raflé le 10 juin 1944.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlé dans l’église avec sa mère, son frère et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Hubert Gaillot obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane, et sur l’une des douze stèles (une pour chaque famille mosellane) installées depuis 1949 dans le village devenu Charly-Oradour en 1950 et sur une plaque au pied du square d’Oradour à Montoy-Flanville depuis 2010.
Son père, épousera en secondes noces le 24 avril 1948 à Oradour-sur-Glane, Louise Auburtin (née le 2 novembre 1904, à Servigny-lès-Sainte-Barbe et décédée le 23 août 1984, à Montoy-Flanville), elle échappa également au massacre, habitant Laplaud, hameau non raflé le 10 juin 1944, veuve de Jules Renaudin*, parents de Bernadette*.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — AD Moselle 3W70 — Philippe Wilmouth, Des Mosellans dans l’enfer d’Oradour/Glane, Saint-Cyr-sur-Loire, éditions Sutton, 2010. — État civil de la Moselle, actes de naissances, mariages, décès.

Philippe Wilmouth, Isabel Val Viga

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