MATZ Pierre

Pierre Matz, employé à la gare de Hombourg-Haut depuis 1937 comme cantonnier principal, fit partie du groupe de résistance « Mario », le plus important du département de la Moselle, alors annexée à l’Allemagne. Ce groupe affilié au mouvement de résistance communiste Front national, avait été mis sur pied, au cours de l’été 1941, par l’instituteur messin Jean Burger, aidé des cheminots Charles Hoeffel et Georges Wodli.
L’activité clandestine de Pierre Matz lui valut d’être arrêté par la Gestapo le 21 décembre 1943 à la gare de Hombourg-Haut. Il fut soupçonné d’être impliqué dans le déraillement d’un train de permissionnaires allemands le 18 juillet 1943 à hauteur du viaduc entre Hombourg-Haut et Béning-lès-Saint Avold. Il était en outre le cousin par alliance de Marcel Ségurel, agent de liaison du groupe Mario entre Metz et Paris.
Il fut emprisonné au SS Sonderlager du Fort de Queuleu dans la banlieue messine où il mourut à la fin du mois de décembre 1943 après avoir été torturé. Il succomba le 30 décembre 1943, la tête éclatée suite aux tortures infligées la veille par trois Gestapistes.
Marié, il était père de deux filles.
Son nom figure sur la plaque commémorative de la SNCF apposée en gare de Saint-Avold (Moselle).
Voir Sonderlager de Metz-Queuleu (Moselle annexée)