Né le 23 mars 1920 à Hagondange (Moselle), mort en action le 5 octobre 1944 à Hagondange ; résistant FFI.

Jules Schweitzer
Jules Schweitzer
Crédit photo : Ascomémo-Hagondange.
1946, inauguration de la plaque commémorative à Hagondange par Jean Bolis, président des FFI de la vallée de l'Orne.
1946, inauguration de la plaque commémorative à Hagondange par Jean Bolis, président des FFI de la vallée de l’Orne.
Crédit photo : Ascomémo-Hagondange.
Célibataire, il habitait Hagondange et était menuisier à l’usine sidérurgique UCPMI. En 1940, il fut mobilisé à Carcassonne (Aude). Démobilisé, il décida de ne pas rentrer en Moselle annexée par l’Allemagne nazie. Il fut alors incorporé dans les Chantiers de jeunesse dans la région de Perpignan (Pyrénées orientales). Il s’installa ensuite à La Roche-sur-Foran (Savoie) où il fut employé comme menuisier. Il s’engagea dans le maquis d’Allevard (Isère). En septembre 1944, il rejoignit Hagondange située dans un no man’s land devant Metz assiégée. Il fut intégré à la brigade FFI locale pour assurer des missions de police et de liaison avec la 3ème armée américaine.
Le 5 octobre 1944, vers 16 heures, alors qu’il circulait à moto dans la rue de Boussange à Hagondange, Jules Schweitzer fut mortellement blessé au cours d’un bombardement allemand sur la gare. Son décès fut constaté par le docteur Viville qui fait état de plaies pénétrantes du thorax par éclats d’obus. En 1946, une plaque fut apposée non loin du lieu de son décès rappelant « qu’ici est tombé l’FFI Jules Schweitzer à l’âge de 24 ans pour que la France vive ».
Sources

SOURCES : état-civil Hagondange. — Ascomémo-Hagondange, rapports de la brigade FFI de Hagondange. — Arch. Familiales. — Philippe Wilmouth, Grosshagendingen, Knutange, éd. Fensch Vallée, 2005, pp. 206-207.

Philippe Wilmouth

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