Née le 22 février 1888 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane ; victime civile.

Charron Lesparat, Oradour-sur-Glane
Charron Lesparat, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Charron Lesparat, Oradour-sur-Glane
Charron Lesparat, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Marie-Louise Chaleix était la fille de Gilbert (né le 21 mai 1849, à Limoges et décédé le 21 avril 1914, à Oradour-sur-Glane), charron, et de son épouse Marie née Bétoulle (née le 17 septembre 1852, à Saint-Christophe et décédée avant 1944), sans profession, domiciliés dans le Bourg d’Oradour-sur-Glane. Ses parents s’étaient mariés le 23 février 1876 à Bussière-Boffy.
Elle était la cinquième d’une fratrie de six filles, Herminie Anne (née le 5 août 1877) épouse de Gilbert Laroche, Marie Louise Marceline (née le 3 août 1879 et décédée en 1939) épouse de Guillaume Gallancher, Marie Antoinette (née le 1er octobre 1882) épouse de François Villeger, Anna Pauline* (née le 13 mars 1885) épouse d’Ernest Mirablon, parents d’Albert*, Marie Adèle née le 16 décembre 1889) épouse Pozzoni, toutes nées à Oradour-sur-Glane.
Le 10 juillet 1906, à Oradour-sur-Glane, elle épousa Jean Lesparat* (né le 17 janvier 1881, à Cieux), charron. De cette union naquirent deux enfants, Jean Marie Gilbert Fernand* (né le 9 février 1909) époux de Marcelle Grand*, parents de Monique*, et Renée Adèle Fernande (née le 27 janvier 1912) épouse Henri Sauvanet, tous les deux nés à Oradour-sur-Glane.
Au recensement de 1936, la famille était domiciliée au Bourg d’Oradour-sur-Glane, avec sa mère Marie Bétoulle.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa sœur, sa belle-fille, sa petite-fille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son époux et son fils furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son neveu fut mitraillé puis brûlé dans la forge Beaulieu dans laquelle les hommes furent massacrés, son corps fut identifié.
Marie-Louise obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Sa fille décède en 1999.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements.

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

Version imprimable