CHÉNIEUX Marie-Amélie, Any

Marie-Amélie était la fille de Guy Joseph (né le 14 septembre 1911, à Ahun, Creuse), gantier, et de son épouse Anne-Marie Denise née Vignaud (née le 9 mars 1912, à Oradour-sur-Glane). Ses parents s’étaient mariés le 30 décembre 1933 à Oradour-sur-Glane.
Ses parents échappèrent au massacre, habitant Le Repaire à Oradour-sur-Glane, hameau non raflé le 10 juin 1944.
Elle était la petite-nièce de Mélanie Marguerite Gourinat* épouse de Léonard Milord*, parents de Victor Léon* époux de Mélanie Hélène Brun* (parents de Nicole* et Marie Claude*), sœur de sa grand-mère maternelle.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa grande-tante et ses cousines et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son grand-oncle et son cousin furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Marie-Amélie Chénieux obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Ses parents divorcèrent le 29 oct 1946. Son père décède le 11 mars 1973 à Colombes (Hauts-de-Seine) et sa mère le 8 septembre 1980 à Limoges.
Voir Oradour-sur-Glane