Née le 14 octobre 1862 à Saint-Victurnien (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; sans profession ; victime civile.

Menuiserie Martial Doutre, Oradour-sur-Glane
Menuiserie Martial Doutre, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Catherine Cheyrou était la fille de Simon (né le 28 mai 1829 et décédé le 4 novembre 1905, à Saint-Victurnien), facteur, et de son épouse Catherine née Coussy (née le 20 mars 1835, à Saint-Yrieix-sous-Aixe et décédée le 20 janvier 1913, à Oradour-sur-Glane). Ses parents s’étaient mariés le 29 janvier 1861 à Saint-Victurnien.
Le 3 février 1883 à Oradour-sur-Glane, elle épousa Jean Alexandre Lavérine (né le 23 octobre 1856 et décédé le 11 octobre 1925, à Oradour-sur-Glane), cordonnier. De cette union naquirent trois enfants, Simon François (né le 27 novembre 1883, à Oradour-sur-Glane) époux de Léonie Marie Irène Duverneuil, Marie (né le 28 septembre 1888, à Oradour-sur-Glane) épouse de Léonard Frugier, et Catherine – dite Marguerite* (née le 23 avril 1891, à Oradour-sur-Glane) épouse de Martial Doutre*, parents de Charles*, Paul [échappa au massacre, ayant pu se cacher], d’Aline épouse de René Rambert, parents de Josiane*.
Elle était la tante de Marie Laverine* veuve de Pierre Avril, parents de Marguerite épouse d’Henri Isidore Laurence*, parents de Bernard* et Geneviève*, épouse du frère de son père.
Au recensement de 1936, elle était domiciliée dans le Bourg d’Oradour-sur-Glane avec sa fille et son gendre Martial Doutre *.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa fille, et son arrière petite-fille, et une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son gendre et son petit-fils et une partie de sa famille furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Catherine Cheyroux obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945. 
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — Mémorial GenWeb. — Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. Liste des victimes. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements.

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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