Née le 21 février 1915 à Verneuil-sur-Vienne (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; couturière ; victime civile.

Léonie, Odette, Denise Dagoury
Léonie, Odette, Denise Dagoury
crédit : Isabel Val Viga
Couturière Dagoury, Oradour-sur-Glane
Couturière Dagoury, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
maison Dagoury, Oradour-sur-Glane
maison Dagoury, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Cimentier Dagoury, Oradour-sur-Glane
Cimentier Dagoury, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Beaudet, Mélier, Dagoury, cimetière Oradour-sur-Glane
plaque famille Beaudet, Mélier, Dagoury, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Léonie Dagoury était la fille de Pierre (né le 2 février 1890, à Saint-Junien et décédé le 5 septembre 1927, à Oradour-sur-Glane), cimentier, et de son épouse Mélanie née Mélier* (née le 7 janvier 1895, à Saint-Brice-sur-Vienne), aubergiste. Ses parents s’étaient mariés le 9 décembre 1911 à Saint-Junien.
Léonie avait une sœur, Marie Louise Adrienne Simone (née le 1er octobre 1912, à Saint-Junien) épouse de Gabriel Louis Verrier, et un frère, André Pierre (né le 2 septembre 1917, à Oradour-sur-Glane) [en 1944, il était prisonnier de guerre].
Elle eut une petite fille, prénommée Thérèse Marcelle Suzanne* (née le 18 décembre 1940, à Oradour-sur-Glane), de père inconnu.
Elle était domiciliée au Bourg d’ Oradour-sur-Glane avec sa mère et sa fille, où elle exerçait le métier de couturière, sa mère y tenait une cimenterie, un café et louait une salle pour les cours de musique.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa fille, sa mère, sa tante, sa cousine et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son oncle fut mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Léonie Dagoury obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son frère André Pierre, après guerre, habitera le village provisoire. Le 17 janvier 1946 à Javerdat, il épousera Marguerite Georgette Lépine. Il décède le 21 novembre 1984 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — Mémorial GenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements.

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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