Né en 1913 à Wisches (Bas-Rhin annexé), exécuté sommairement le 7 juin 1944 à Saint-Pierre-de-Clairac (Lot-et-Garonne) ; cheminot ; résistant.

Georges Gaentzler
Georges Gaentzler
Crédit : François Frimaudeau, Michel Sercan
Fils d’Auguste Gaentzler et de Joséphine Moser, époux de Marie Précheur née à Russ (Bas-Rhin), il avait été expulsé par les autorités allemandes de Thionville où il était employé à la SNCF.
Il était domicilié avec son épouse à Saint-Pierre-de-Clairac (Lot-et-Garonne) et avait retrouvé un emploi à la gare d’Agen.
Il appartenait au groupe local de résistance. Le 7 juin 1944 lorsque la Gestapo d’Agen appuyée par un détachement de la division Das Reich cantonné à Valence-d’Agen (Tarn-et-Garonne) intervint dans le village, il fut arrêté et exécuté avec huit autres personnes à la sortie du village.
Il n’a pas eu d’enfant.
La mention « Mort pour la France » est apposée sur l’acte de décès de Georges Gaentzler le 30 juin 1945.
Son nom est inscrit sur plusieurs monuments, à Agen (plaque SNCF) et à Saint-Pierre-de-Clairac, à Thionville (plaque SNCF), à Castelnau-Magnoac dans les Hautes-Pyrénées (Mémorial du CFP) et à Wisches (Haut-Rhin).


Voir Château de Laclotte, commune de Castelculier, et Saint-Pierre-de-Clairac, Lot-et-Garonne (7 juin 1944)
Sources

SOURCES : ONACVG, dossier individuel des combattants volontaires de la Résistance (CVR). — Témoignage de son épouse Marie Gaentzler, juin 2006. — SNCF, CXXV.8 118 LM 110/2. —SHD-PAVCC Caen, dossier statut 21P610342. — Thomas Fontaine (sous la direction de…), Cheminots victimes de la répression 1940-1945, Paris, Perrin, 2017, p.639.

François Frimaudeau, Michel Sercan, Philippe Wilmouth

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