Né le 4 décembre 1908 à Saint-Nicolas-de-la-Balerme (Lot-et-Garonne), exécuté sommairement le 7 juin 1944 à Saint-Pierre-de-Clairac (Lot-et-Garonne) ; forgeron ; résistant.

Crédit : Michel Sercan
Fils de Gabriel Sercan et d’Irma Castan, époux d’Ida, Louise Feyt, il habitait le bourg de Saint-Pierre-de-Clairac où il exerçait le métier de forgeron. Il appartenait au groupe local de résistance.
Le 7 juin 1944 lorsque la Gestapo d’Agen appuyée par un détachement de la division Das Reich cantonné à Valence-d’Agen (Tarn-et-Garonne) intervint dans le village, il fut arrêté puis fusillé avec huit autres personnes à la sortie du village.
Il laissa trois orphelins : Josette, France et Michel.
Il avait un frère, Louis Sercan, employé à la SNCF, qui mourra en déportation à Oranienburg (camp de Sachsenhausen) et dont le nom a été donné à une rue de la ville de Saintes (Charente-maritime).
Voir Château de Laclotte, commune de Castelculier, et Saint-Pierre-de-Clairac, Lot-et-Garonne (7 juin 1944)
Sources

SOURCES : ONACVG, dossier individuel des combattants volontaires de la Résistance (CVR). — Mémorial des combattants du Corps Franc Pommiès et du 49ème RI - Morts pour la France 1943 – 1945, Auch, 2000.

François Frimaudeau, Michel Sercan

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