DEMERY Adrien, René
Né le 29 janvier 1931 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane ; victime civile.
Adrien, René Demery
crédit : MémorialGenWeb
plaque famille Demery, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
plaque famille Demery, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
René (prénom d’usage) Demery était le fils de Jean (né le 16 octobre 1908, à Oradour-sur-Glane), et de son épouse Marie née David (née le 27 août 1908, à Montrol-Sénard), cultivateurs. Ses parents s’étaient mariés le 2 mars 1929 à Oradour-sur-Glane.
Il était le deuxième d’une fratrie de trois enfants, Julien (né le 1er décembre 1929 et décédé le 31 janvier 1930), Ernest* (né le 2 avril 1933), à Oradour-sur-Glane.
Ses parents échappèrent au massacre, habitant Bel Air à Oradour-sur-Glane, hameau non raflé le 10 juin 1944.
Il était le petit-neveu de Marie Claire Malledent* épouse de Léonard Bardet*, parents d’Anna* épouse de Martial Machefer (parents d’Yvette Alice* et Désiré Alain*), Pierre époux de Catherine Thomas* (parents d’Arsène*), D’Hubert époux de Marie-Louise Jude* (parents d’Hubert*, André* et René*).
« Madame Demery, qui travaillait dans son champ, témoignera : ’’J’ai vu quatre voitures arriver et des soldats prendre position le long de mon champ. On est parti dans les blés en rampant.’’ (…) ’’ Mes deux enfants étaient à l’école et ce n’est qu’à la nuit que j’ai pu aller voir. Toutes les classes avaient brûlé sauf une que la fumée envahissait. Sur les pupitres on voyait des cartables abandonnés, des bérets.’’ »
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlé dans l’église avec son frère et une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Une partie de sa famille furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
René Demery obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Sa mère sera témoin au procès de Bordeaux en 1953. « Elle déclara au tribunal : ’’J’ai perdu treize membres de ma famille, dont mes deux petit garçons ...’’ »
Ses parents, seront des habitants du village provisoire.
Son père décède le 21 juin 1981, à Saint-Victurnien, inhumé à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Il était le deuxième d’une fratrie de trois enfants, Julien (né le 1er décembre 1929 et décédé le 31 janvier 1930), Ernest* (né le 2 avril 1933), à Oradour-sur-Glane.
Ses parents échappèrent au massacre, habitant Bel Air à Oradour-sur-Glane, hameau non raflé le 10 juin 1944.
Il était le petit-neveu de Marie Claire Malledent* épouse de Léonard Bardet*, parents d’Anna* épouse de Martial Machefer (parents d’Yvette Alice* et Désiré Alain*), Pierre époux de Catherine Thomas* (parents d’Arsène*), D’Hubert époux de Marie-Louise Jude* (parents d’Hubert*, André* et René*).
« Madame Demery, qui travaillait dans son champ, témoignera : ’’J’ai vu quatre voitures arriver et des soldats prendre position le long de mon champ. On est parti dans les blés en rampant.’’ (…) ’’ Mes deux enfants étaient à l’école et ce n’est qu’à la nuit que j’ai pu aller voir. Toutes les classes avaient brûlé sauf une que la fumée envahissait. Sur les pupitres on voyait des cartables abandonnés, des bérets.’’ »
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlé dans l’église avec son frère et une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Une partie de sa famille furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
René Demery obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Sa mère sera témoin au procès de Bordeaux en 1953. « Elle déclara au tribunal : ’’J’ai perdu treize membres de ma famille, dont mes deux petit garçons ...’’ »
Ses parents, seront des habitants du village provisoire.
Son père décède le 21 juin 1981, à Saint-Victurnien, inhumé à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — Mémorial GenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements. — Marielle Larriaga, Oradour-sur-Glane,10 juin 1944, éditions des traboules (p82, p116).
Dominique Tantin, Isabel Val Viga
