DENIS Léon, Jean-Baptiste, François

Léon Denis était le fils de Pierre Rémy (né le 15 mai 1852, à Verneuil-sur-Vienne), boulanger, et de son épouse Marie née Bureau (née le 26 mars 1862 et décédée le 28 juillet 1884, à Oradour-sur-Glane). Ses parents s’étaient mariés le 22 octobre 1878 à Oradour-sur-Glane. Son père épousa en secondes noces Marguerite Valade (née le 4 septembre 1871, à Oradour-sur-Glane et décédé le 18 mars 1955, à Rochechouart).
Le 29 décembre 1910 à Saint-Fiel (Creuse), il épousa Marie Lucie Amantine Bayon* (née le 7 juin 1886, à La Chapelle-Taillefert, Creuse). De cette union naquit une fille, Simone Albertine Émilienne* (née le 2 novembre 1911, à Saint-Fiel, Creuse) épouse d’Henri Texeraud* et parents de Josette* et Jean-Claude*.
Le couple était domicilié au Bourg d’Oradour-sur-Glane, où il tenait un commerce de vin-spiritueux.
Léon Denis, faisait partie de l’Avenir Musical d’Oradour-sur-Glane.
Le Chai Denis, fut l’un des lieux de massacre, environ vingt-cinq cadavres d’hommes dont celui du Docteur Desourteaux* furent retrouvés, une carte de tabac au nom de Mr Denis fut retrouvé dans une fosse.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé avec son gendre dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son épouse, sa fille et ses petit-s-enfants furent brûlés dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Léon Denis obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane