Né le 25 novembre 1914 à Massy (Seine-et-Oise, Essonne) ; mort en action le 26 août 1944 à Boissy-Saint-Léger ; chaudronnier-soudeur ; résistant, sergent FFI.

Monument commémoratif FFI de Boissy-Saint-Léger.
Cliché Philippe Frilley
Fils de Jean Frugier et de Rosalie Roux, Jean Frugier se maria en 1940 avec Simone Lapeyre ; le couple domicilié 27 rue des Bleuets à Athis-Mons (Seine-et-Oise, Essonne) eut une fille en 1944 dont la grand-mère Madame Frugier habitait 29 Chemin des Buttes à Valenton (Seine-et-Oise, Val-de-Marne).
Au moment de la libération de la région parisienne, avec son groupe de résistants FFI d’Athis-Mons, dirigé par Émile Lambert, il participa à l’attaque des troupes allemandes qui se repliaient.
C’est à Boissy-Saint-Léger, le 26 août 1944, qu’eut lieu le combat tragique. Le groupe s’était emparé de deux petits canons antichars abandonnés par l’armée allemande, et avait pour objectif d’attaquer un détachement de soldats et de cheminots allemands cantonnés dans la gare de Boissy-Saint-Léger, en attente de leur départ.Du haut de la voie ferrée, les soldats allemands tirèrent à l’arme automatique, faisant quatre morts dont Jean Frugnier et Roland Lambert, Georges Fournier, d’Athis-Mons , Louis Boon et deux mortellement blessés Henri Clauteaux et Fernande Doudot de Sucy-en-Brie.
Reconnu Mort pour la France en 1945, son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Athis-Mons où il a été inhumé et une rue porte son nom (Jean-Jacques-Frugier), ainsi que sur le monument commémoratif de Boissy-Saint-Léger.
Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne) : 26 août 1944
Sources

SOURCES : AVCC Caen, AC 21P188011 . — SHD Vincennes, pas de dossier . — Georges Carrot (dir), Nouvelle histoire de Sucy-en-Brie, Le XXe siècle 1914-2000, Tome IV, Société historique et archéologique de Sucy-en-Brie, 2001.— Mémorial Genweb.

Annie Pennetier

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