GIRARD Maurice Roland
Né le 7 novembre 1923 à Précy-sous-Thil (Côte-d’Or), exécuté sommairement le 25 mai 1944 à Lantilly (Côte-d’Or) ; sans profession ; résistant FFI au maquis Henri-Bourgogne.
Maurice Girard était le fils de Marie Louis Henri, boucher et de Hélène Jeanne Prieur, bouchère, tous deux âgés de 26 ans. Il était célibataire.
Il entra dans la Résistance comme maquisard FFI au groupe Henri-Bourgogne commandé par Henri Camp*. Il portait le pseudonyme de « Gigi ».
Au printemps 1944, après plusieurs actions de sabotage ou de combats, le maquis qui se déplaçait souvent, s’installa dans le bois de Dandarge, situé dans un triangle formé par les communes de Lantilly, Champ-d’Oiseau et Millery, entre Semur-en-Auxois et Montbard (Côte-d’Or). L’endroit étant devenu peu sûr Henri Camp décida de le faire replier sur la montagne de Cras, à quelques kilomètres. Le déménagement eut lieu clandestinement dans la nuit du 24 au 25 mai et le premier voyage s’effectua sans encombre. Une équipe dut retourner au campement initial pour ramener le reste du matériel (armes, munitions, provisions, marmites, tentes, etc.) mais fatigués, les 26 résistants qui la constituaient décidèrent de se reposer sur place malgré les ordres reçus de ne pas s’attarder.
Le 25 mai 1944, à cinq heures du matin, ils furent encerclés par plusieurs centaines de soldats allemands et russes de l’armée Vlassov, accompagnés de felgendarmes de Montbard commandés par le feldwebel Max Raucker, de sinistre réputation, et de miliciens. Ils durent se rendre et après avoir été interrogés et fouillés, ils furent flagellés au nerf de bœuf, torturés puis 23 d’entre eux furent abattus et 3 autres déportés. Une partie d’entre eux fut massacrée dans la forêt de Dandarge. Leurs cadavres furent retrouvés en partie dévêtus, dépouillés de leurs affaires personnelles et défigurés par leurs assassins. Parmi eux figurait celui de Maurice Girard qui portait deux bagues avec la lettre "R" et une plaque d’identité avec l’inscription "GHB 13".
Il obtint la mention "Mort pour la France" portée sur son acte de décès.
Son nom figure sur le monument commémoratif, route de Champ d’Oiseau, à Lantilly (Côte-d’Or).
Voir monographie de Lantilly (25 mai 1944)
Il entra dans la Résistance comme maquisard FFI au groupe Henri-Bourgogne commandé par Henri Camp*. Il portait le pseudonyme de « Gigi ».
Au printemps 1944, après plusieurs actions de sabotage ou de combats, le maquis qui se déplaçait souvent, s’installa dans le bois de Dandarge, situé dans un triangle formé par les communes de Lantilly, Champ-d’Oiseau et Millery, entre Semur-en-Auxois et Montbard (Côte-d’Or). L’endroit étant devenu peu sûr Henri Camp décida de le faire replier sur la montagne de Cras, à quelques kilomètres. Le déménagement eut lieu clandestinement dans la nuit du 24 au 25 mai et le premier voyage s’effectua sans encombre. Une équipe dut retourner au campement initial pour ramener le reste du matériel (armes, munitions, provisions, marmites, tentes, etc.) mais fatigués, les 26 résistants qui la constituaient décidèrent de se reposer sur place malgré les ordres reçus de ne pas s’attarder.
Le 25 mai 1944, à cinq heures du matin, ils furent encerclés par plusieurs centaines de soldats allemands et russes de l’armée Vlassov, accompagnés de felgendarmes de Montbard commandés par le feldwebel Max Raucker, de sinistre réputation, et de miliciens. Ils durent se rendre et après avoir été interrogés et fouillés, ils furent flagellés au nerf de bœuf, torturés puis 23 d’entre eux furent abattus et 3 autres déportés. Une partie d’entre eux fut massacrée dans la forêt de Dandarge. Leurs cadavres furent retrouvés en partie dévêtus, dépouillés de leurs affaires personnelles et défigurés par leurs assassins. Parmi eux figurait celui de Maurice Girard qui portait deux bagues avec la lettre "R" et une plaque d’identité avec l’inscription "GHB 13".
Il obtint la mention "Mort pour la France" portée sur son acte de décès.
Son nom figure sur le monument commémoratif, route de Champ d’Oiseau, à Lantilly (Côte-d’Or).
Voir monographie de Lantilly (25 mai 1944)
Sources
SOURCES : Gilles Hennequin, Résistance en Côte-d’Or.— Journal "Le Bien Public" de Dijon de mai 1984, du 28 mai 1994 et 19 mai 2012.— Mémorial GenWeb.— État civil.
Jean-Louis Ponnavoy