LUCOTTE Marcel
Né le 29 janvier 1924* à Dijon (Côte-d’Or), exécuté sommairement le 25 mai 1944 à Lantilly (Côte-d’Or) ; sans profession ; résistant FFI au maquis Henri-Bourgogne.
Marcel Lucotte était le fils de Charles Léon et de Marie Blanche Gabrielle Barillot. Il était célibataire.
Il entra dans la Résistance comme maquisard FFI au groupe Henri-Bourgogne, commandé par Henri Camp**, avec le pseudonyme "Laurent".
Au début du mois de mai 1944, après plusieurs actions de sabotage ou de combats, le maquis qui se déplaçait beaucoup, s’installa dans le bois de Dandarge, situé dans un triangle formé par les communes de Lantilly, Champ-d’Oiseau et Millery, entre Semur-en-Auxois et Montbard (Côte-d’Or). L’endroit étant devenu peu sûr Henri Camp décida de le faire replier sur la montagne de Cras, à quelques kilomètres en face. Le déménagement eut lieu clandestinement dans la nuit du 24 au 25 mai et le premier voyage s’effectua sans encombre. Une équipe dut retourner au campement initial pour ramener le reste du matériel (armes, munitions, provisions, marmites, tentes, etc.) mais fatigués, les 26 résistants qui la constituaient décidèrent de se reposer sur place malgré les ordres reçus de ne pas s’attarder.
Le 25 mai 1944, à cinq heures du matin, ils furent encerclés par plusieurs centaines de soldats allemands et russes de l’armée Vlassov, accompagnés de felgendarmes de Montbard commandés par le feldwebel Max Raucker, à la sinistre réputation, et de miliciens. Ils durent se rendre et après avoir été interrogés et fouillés, ils furent flagellés au nerf de bœuf, torturés puis 23 d’entre eux furent abattus et 3 autres déportés. Une partie d’entre eux fut exécutée dans une prairie au lieudit "La Barbelouse". Leurs cadavres furent retrouvés en partie dévêtus, dépouillés de leurs affaires personnelles et défigurés par leurs assassins. Parmi eux figurait celui de Marcel Lucotte qui avait le crâne complètement défoncé.
Il obtint la mention "Mort pour la France" portée sur son acte de décès.
* Acte ne figurant pas dans les registres d’état civil à Dijon.
Voir monographie de Lantilly (25 mai 1944)
Il entra dans la Résistance comme maquisard FFI au groupe Henri-Bourgogne, commandé par Henri Camp**, avec le pseudonyme "Laurent".
Au début du mois de mai 1944, après plusieurs actions de sabotage ou de combats, le maquis qui se déplaçait beaucoup, s’installa dans le bois de Dandarge, situé dans un triangle formé par les communes de Lantilly, Champ-d’Oiseau et Millery, entre Semur-en-Auxois et Montbard (Côte-d’Or). L’endroit étant devenu peu sûr Henri Camp décida de le faire replier sur la montagne de Cras, à quelques kilomètres en face. Le déménagement eut lieu clandestinement dans la nuit du 24 au 25 mai et le premier voyage s’effectua sans encombre. Une équipe dut retourner au campement initial pour ramener le reste du matériel (armes, munitions, provisions, marmites, tentes, etc.) mais fatigués, les 26 résistants qui la constituaient décidèrent de se reposer sur place malgré les ordres reçus de ne pas s’attarder.
Le 25 mai 1944, à cinq heures du matin, ils furent encerclés par plusieurs centaines de soldats allemands et russes de l’armée Vlassov, accompagnés de felgendarmes de Montbard commandés par le feldwebel Max Raucker, à la sinistre réputation, et de miliciens. Ils durent se rendre et après avoir été interrogés et fouillés, ils furent flagellés au nerf de bœuf, torturés puis 23 d’entre eux furent abattus et 3 autres déportés. Une partie d’entre eux fut exécutée dans une prairie au lieudit "La Barbelouse". Leurs cadavres furent retrouvés en partie dévêtus, dépouillés de leurs affaires personnelles et défigurés par leurs assassins. Parmi eux figurait celui de Marcel Lucotte qui avait le crâne complètement défoncé.
Il obtint la mention "Mort pour la France" portée sur son acte de décès.
* Acte ne figurant pas dans les registres d’état civil à Dijon.
Voir monographie de Lantilly (25 mai 1944)
Sources
SOURCES : Gilles Hennequin, Résistance en Côte-d’Or.— Journal "Le Bien Public" de Dijon de mai 1984, du 28 mai 1994 et 19 mai 2012.— Mémorial GenWeb.— État civil.
Jean-Louis Ponnavoy